Les professionnels des musées, sous la présidence du Ministre Tahirou BARRY ont procédé le 25 mai 2016 au lancement des travaux de l’atelier du centre régional pilote sur la gestion des réserves muséales. Au musée national où se tenait l’atelier, le Ministre Tahirou BARRY a saisi l’occasion pour lancer également le démarrage des activités du Centre Régional de l’Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO).
Trois allocutions ont ponctué cette cérémonie. D’abord celle du Directeur Général du Musée, du représentant du Directeur Général de l’ISESCO Zakaria Mohamed RABANY qui, dans son intervention a décliné le contenu de la formation. Il s’agit selon ce second intervenant, une formation qui prendra en compte la théorie et la pratique muséographique, le musée et le patrimoine culturel, la typologie des musées, la conservation et la restauration etc…
Quant au Ministre BARRY, il a d’entrée de jeu salué la persévérance et l’abnégation de ses prédécesseurs qui n’ont ménagé aucun effort pour que cette initiative vieille depuis 2008 soit aujourd’hui une réalité. Il a en outre traduit toute la reconnaissance du gouvernement du Burkina Faso pour la mise en œuvre de ce protocole d’accord avec l’ISESCO. A l’endroit des participants, le ministre burkinabé de la culture a rappelé l’importance des réserves pour un musée. “La bonne gestion d’un patrimoine culturel confié à un musée, commence par la bonne tenue de sa réserve” a précisé le premier responsable de la culture.
La tenue du présent atelier vient donc à point nommé au regard des difficultés sur le terrain et la rareté des formations comme le souligne le Directeur Général du Musée, Jean-Paul Koudougou ” Il y a beaucoup de difficultés sur le terrain et on n’a pas d’opportunités pour faire des formations continues; ce qui doit permettre le renforcement des capacités et le recyclage des agents. C’est pour cela que le Burkina a accueilli favorablement cette initiative qui consiste à doter le pays de ce centre qui va permettre à travers des thématiques bien précises de former les gens sur le terrain”.
L’atelier qui s’achève dans 48 heures regroupe une trentaine de participants dont 20 venant du centre et 10 des autres provinces.
P.K
