Engagement féminin: Monique ILBOUDO demande aux femmes de s’armer de courage.

Engagement féminin: Monique ILBOUDO demande aux femmes de s’armer de courage.

“Engagement des femmes dans la création artistique en Afrique” tel était le thème de la table ronde animée   par Monique ILBOUDO, ancienne ministre du Burkina. Cette conférence qui se tient dans le cadre du projet Engagement féminin s’est déroulée à l’institut Goethe.

Monique ILBOUDO et Ousmane Boundaoné pendant la conférence

Porté par la compagnie Auguste- Bienvenue, le projet engagement féminin vise à encourager  l’Engagement des femmes dans le champ de la danse contemporaine en Afrique.

Madame  Monique ILBOUDO de formation juriste dirige le débat en compagnie d’Ousmane BOUNDAONE comme modérateur.

Pour  la conférencière, l’Engagement se défini comme étant ” la  défense de la liberté de créer“. Et l’Art ; poursuit Monique ILBOUDO peut être défini  comme ” une activité humaine qui traduit un sens, une émotion”. Par la suite elle énumère les différentes raisons qui font que on l’on note une absence considérable de la junte féminine dans  le milieu artistique.  Parmi ces raisons nous avons : l’éducation en Afrique(éduquer la jeune fille à être une bonne femme et mère),  l’avis du père chef de famille, la responsabilité familiale, le manque de confiance en soi, la religion .…etc. Elle souligne ensuite  que ” le corps de la femme africaine est un temple“.  De ce fait à en croire Monique ILBOUDO exercer des métiers  tels que la dance, le cinéma…  exposent plus ou moins  ce temple  et expose la femme au harcèlement sexuelle. C’est autant de  facteurs qui  expliquent leur faible participation dans le milieu artistique

Ecrivaine, Monique ILBOUDO a exercé le métier de  journaliste, a occupé le poste de ministre des droits humains et ambassadeur en  LETTONIE. Fort donc  de ses expériences, elle demande aux femmes  de s’armer de courage d’être plus créatives et avoir  une confiance en soi car comme on le dit souvent ” derrière un grand homme se cache une femme forte“. Elle a aussi suggéré de créer des répertoires pour les femmes déjà engagées  afin de faciliter les échanges  entre elles.

Des danseuses venues de Côte d’Ivoire, de la France du Niger et du Burkina étaient également à la conférence.  Elles présenteront pour la circonstance  un spectacle e 28 juillet  à 19h au centre du développement chorégraphique la  termitière (CDC).

Propos recueillis par Djatta OUATTARA, Stagiaire

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