Culture: Le Plasma, une plateforme artistique en plein essor au Burkina Faso

Culture: Le Plasma, une plateforme artistique en plein essor au Burkina Faso

La 3e édition du plateau des Spectacles Mobiles et Artistiques (PLASMA) débutée le vendredi 23 février 2024 a refermé ses portes ce dimanche 25 février 2024 à Ouagadougou.  Un espace culturel novateur dans la cité de Bassinko. Cette initiative vise à offrir des spectacles gratuits de qualité à la population, à promouvoir des artistes talentueux et à former la nouvelle génération.  À cette occasion, nous avons eu le privilège de rencontrer le promoteur du PLASMA Kiswendessidaa Gérard KOALA pour nous parler du PLASMA. Lisez plutôt..

Pour le promoteur, Kiswendessidaa Gérard Koala, l’histoire de cette initiative dont l’objectif est la promotion Culturelle et la formation commence avec une proposition de projet en réponse à l’appel à candidatures du fonds de développement culturel et touristique du Burkina Faso.’’ ce projet, au fond à trois objectifs, c’est d’offrir des spectacles gratuitement de qualité aux populations, c’est aussi de mettre sur  scène les artistes talentueux et des artistes qui n’ont pas l’opportunité de faire de scène au côté de grosses stars de la musique burkinabè qui tournent plus souvent, afin de les permettre de se côtoyer. Enfin le PLASMA c’est également un plateau qui permet la formation aux jeunes qui veulent faire le métier du spectacle et de sensibiliser  le public sur le civisme et le patriotisme’’ a t’il déclaré.

Toujours selon lui, cette troisième édition est extrêmement positive, malgré le contexte actuellement difficile au Burkina Faso. ‘’ on peut dire qu’on est très heureux de pouvoir faire cette 3e édition ,vu le contexte dans lequel nous sommes aujourd’hui au Burkina Faso. Nous avons pu bénéficier de l’accompagnent de l’Institut Français qui nous a offert ce géant concert de ce soir en soirée d’ouverture avec bien sûr comme cerise sur le gâteau Roger Wango  en live pour célébrer 40 ans de carrière musicale et à côté de lui, la jeune talent du reggae burkinabè Nourat et Layon en live. Et cela nous permet de dire que si le PLASMA n’existait pas, il faut le créer. Nous espérons pouvoir le pérenniser afin d’offrir plus de spectacles à plus de populations du Burkina Faso que nous espérons dans la paix.’’ a t’ il fait savoir

Bien que l’infrastructure physique de l’Institut Français soit actuellement fermée, l’institut lui-même demeure ouvert et engage a en croire le promoteur du ( PLASMA). ‘’ l’infrastructure qui abrite est fermé mais l’Institut Français n’est pas fermé. Voici la preuve de l’ouverture des esprits nous sommes ouverts, parce que nous sommes des hommes qui croyons que c’est ensemble que nous pourrions réussir les choses.  Tout le monde est content ce soir, le spectacle , il est beau   il est géant parce que l’ouverture de l’Institut Français a permis à ce que nous nous rencontrons et parce que nous sommes également ouvert à l’ Institut français que nous avons pu faire cette rencontre pour offrir ce spectacle. Et c’est une invite à tous habitant de ce monde, nous devons rester ouvert dans l’esprit et dans nos actes afin de nous rencontrer pour faire des choses magnifiques pour le bonheur des populations. ’’a t’il affirmé

Il lance donc un appel à l’Institut Français de poursuivre ses activités dans le cadre de la promotion Culturelle burkinabé. ‘’il faut continuer à offrir des spectacles, à valoriser la culture, à permettre aux artistes burkinabè d’avoir des scènes au delà d’un seul cadre, de partir partout dans tous les quartiers , dans toutes les villes du Burkina et que nos artistes chantent l’amour et la paix avec l’accompagnement de l’Institut Français, nous aurons des moyens , des spectacles de qualité , et nos artistes pétri de talents auront des scènes pour s’exprimer comme c’est le cas ce soir.’’ A t’il sollicité.

Pauline DABIRE

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