FAMA 2017 : Imilio Le chanceux remporte “le tube de l’année”

FAMA 2017 : Imilio Le chanceux remporte “le tube de l’année”

La quatrième édition des FAMA (Faso Music Awards) 2017 s’est tenue ce vendredi 31 mars 2017 dans la salle polyvalente du CENASA (Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel) sous la présidence de Tahirou Barry, ministre en charge de la culture et le parrainage de Farhat Bouazza, ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso. Au total, 16 prix ont été décernés dont 03 prix spéciaux et 13 prix principaux.


La cérémonie de distinction des professionnels de la filière musique, FAMA (Faso Music Awards) 2017 a débuté à 21h au lieu de 20h comme initialement annoncé. Une alternance de prestations musicales, de remise de trophées et de défilés de mode étaient au menu de la soirée. Seize prix ont été décernés dont trois prix spéciaux et treize prix principaux. Selon Youssef Ouédraogo, promoteur des FAMA. Les prix sont constitués d’un trophée, une attestation de mérite et un kit offert par Itel Mobile, partenaire des FAMA.
Imilio le Chanceux est le FAMA du tube de l’année avec son morceau « Attrapez Attrapez ». Actuellement en tournée au Canada, c’est Yanick Sankara, son manager qui l’a représenté à cette soirée.
« C’est une grande satisfaction qui nous anime ce soir. Nous remercions les fans parce que c’est grâce à eux que ce prix a été obtenu. Nos remerciements vont également à aux initiateurs qui ont voulu organisé cette cérémonie de distinction pour les artistes », a-t-il soutenu.
Parmi les bienheureux, nous pouvons citer Malika La slameuse, présente dans deux collectifs lauréats des FAMA 2017. Ce sont le Collectif “Faso D’abord” et le Collectif “Champion d’Afrique” qui ont respectivement remporté le “FAMA Chanson” pour le civisme et la citoyenneté et le “FAMA Chanson” pour les Etalons. Dans la catégorie presse, Denise Coulibaly de Savane Fm, Zopito de la télévision BF1 et Rêvelyne Somé de Burkina 24 se sont illustrés. Hermann Agbalo remporta le FAMA du réalisateur vidéo clip de l’année, Souleymane Koné désigné graphiste de l’année et Dicko Fils, lauréat du prix spécial Ado Léontine Gorgo, FAMA de la chanson pour la valorisation des langues nationales. Un FAMA d’honneur a été décerné à Issouf Compaoré.
Farhat Bouazza, le parrain de la cérémonie de distinction, par ailleurs ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso a exprimé sa joie de voir que cette manifestation est en train de prendre sa place dans les évènements culturels d’importance qui marquent chaque année la vie culturelle burkinabè. « Cette initiative consiste à mettre en lumière tous les acteurs de la chaîne de valeur de ceux qui font de la musique au Burkina Faso. Généralement le grand public connait les grandes vedettes parce qu’on les voit à la télé, dans des spectacles mais personne ne sait comment on en arrive devant le public », a-t-il expliqué.
Ainsi, cette manifestation consiste non seulement à mettre en valeur et à récompenser ceux qui se sont distingués durant l’année au niveau du spectacle mais également, toutes ces personnes qui sont inconnues du grand public.
« Je voudrais encourager et féliciter les initiateurs des FAMA à travers cette quatrième édition. Nous avons pu voir de beaux spectacles et tous ceux qui ont été distingués doivent être encouragés à poursuivre leurs efforts dans la recherche de la qualité, du professionnalisme. C’est en cela que cet évènement peut aider à grandir la musique et à rendre notre musique compétitive », a souligné Tahirou Barry, le ministre en charge de la culture.
A noter que cette quatrième édition fut l’occasion pour le jury de faire des recommandations qui pourront aider à améliorer les éditions futures. Il s’est agi de leur soumettre les supports beaucoup plus tôt avant l’évènement et d’apporter plus de précision au terme d’arrangeur. Le jury a notamment déploré le fait que les nominations n’ont concerné que la ville de Ouagadougou et n’a pas pris en compte les autres localités ni la diaspora qui est le porte-flambeau de la culture burkinabè à l’extérieur du pays. « Il faut aussi penser aux anciens en leur décernant un FAMA d’honneur », a dit Randolf De Valley, le président du jury.
A cet effet, Youssef Ouédraogo, promoteur des FAMA a rassuré qu’en termes de perspectives, il prévoit beaucoup plus de maturité, une soirée bien organisée qui peut contribuer t au développement de la filière musique au Burkina Faso voire de la culture en général. Selon Youssef OUEDRAOGO, la musique OUEDRAOGO se porte bien. « Vous avez des artistes aujourd’hui qui font le tour du monde. Longtemps, on disait qu’au Burkina, on ne fait pas de bonnes musiques mais, de nos jours, il y a des artistes talentueux au Burkina Faso et c’est une fierté », a-t-il conclu.
Bernadette DEMBELE

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