Le Centre de couture « SOUGR-NOOMA » a bénéficié d’un financement de plus de 16 millions FCFA du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et de l’Union Européenne (UE), dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC).Ce fonds est destiné à la mise en œuvre du projet intitulé « Renforcement des capacités de production des filles et femmes du centre de couture de ‘’Sougr-Nooma » au profit de 25 personnes de Bagré. En cours d’exécution, une équipe du FDCT dirigée par Monsieur David Kobenan Chargé de Suivi-évaluation a effectué le déplacement ce 01 Mars 2022 dans la région du Centre-Est province du Boulgou ; département de Bagré pour s’imprégner de l’état d’avancement des activités dans le cadre de sa mission du suivi évaluation.
Dans la filière Artisanat d’art ; Mode et Design, le projet portant « Renforcement des capacités de production des filles et femmes du centre de couture de ‘’Sougr-Nooma » a émerveillé le FDCT et l’UE tant dans le fond que dans la forme.
D’où est venue l’idée d’initier ce projet. A cette question Madame Wandaogo Maimouta présidente du centre, l’idée vient du constat que de nombreuses filles sont déscolarisées à Bagré.
Et pour Ousséni Naoulé Secrétaire-comptable, le projet a pour but de contribuer au développement économique à travers un accompagnement des filles et femmes déscolarisées. « Nous voulions permettre à ces dernières d’être autonomes à l’avenir. Car après ce renforcement de capacité elles pourront un jour ouvrir leur propre atelier de couture », a-t- il expliqué.
D’un coût global 16 112 156 F CFA, le fonds accordé par l’Etat burkinabè et l’UE est de 13 695 335 F CFA. Cette subvention a permis de s’offrir des matériaux de qualité pour la couture dont des machines, de mener les activités, sa mise en œuvre, et sa finalisation.
L’un des apprenantes Assana Sana estime que cette formation vient à point nommé. Elles ont appris quelques techniques en couture dont le renforcement des connaissances. « Ici, j’ai appris énormément des choses grâce à ce projet dont par exemple, les jupes trapèze, les chemises, les coutures mixtes. Et je ne peux que dire ‘’merci ‘’ aux partenaires qui ont accompagné ce projet ».
Le projet est toujours en cours. La formation de ces 25 filles et femmes déscolarisées durent 60 jours.
Joseph Stéphanie OUATTARA
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