Dans le cadre de la semaine Francophone du 16 au 21 mars 2021, l’Institut Français de Ouagadougou célèbre la Semaine de la langue française et de la Francophonie. Pour terminer en beauté ce rendez-vous des mots et des belles sonorités de la langue française débuté depuis le 16 mars 2021, l’Institut Français de Ouagadougou a accueilli ce 21 mars 2021 l’artiste Rappeur Smarty pour un concert inédit.
Et c’est bien parti pour un concert dingue au grand Méliès ! En présence de Son Excellence Monsieur Luc HALLADE, l’artiste Louis Salif Kiekieta Alias Smarty dès sa montée sur scène a enflammé la foule de fans du grand Méliès, une salle qui a refusé du monde malgré la bonne volonté des organisateurs.
C’est vraiment la seule fois où à l’institut Français de Ouagadougou, les discours ont fait place aux mots et aux belles sonorités à travers de thèmes bien ciblés.
Pendant près d’une heure trente, l’artiste Smarty a dirigé d’une main de Maestro le public de l’institut Français. La soirée, un concert dingue pour tout dire, n’a pas été de tout repos pour le public qui est resté débout plus d’une heure à danser, à applaudir et à chanter en chœur avec l’artiste. Et ce n’est pas l’Ambassadeur de France qui dira le contraire ; lui-même qui, vêtu d’un tee-Shirt aux couleurs du Burkina Faso a fini par monter au podium pour chanter en chœur avec le rappeur.
Nommé Ambassadeur national de bonne volonté de l’UNICEF en juin 2020, Smarty au cours de la soirée a rendu hommage aux victimes des attaques terroristes, condamné les mariages forcés et plaider pour la protection et la scolarisation de la jeune fille à travers le titre « Ne m’appelez pas Madame !». Enfin, l’artiste avant de prendre congé de son public a fait d’importantes recommandations. En effet, il a souhaité que l’Ambassade de France et les promoteurs de spectacles songent désormais à la jeune génération. Ainsi, il a présenté au public de jeunes artistes tels Audrey KORSAGA et deux autres jeunes artistes qui constituent à ses yeux, des relèves certaines et porteuses d’espoirs pour la musique burkinabè. Vidéo.
Gwladys RoseMonde (GRM)
