Institut IMAGINE: 120h chrono pour apprendre les techniques de fabrication de films

Institut IMAGINE: 120h chrono pour apprendre les techniques de fabrication de films

A l’institut IMAGINE s’est tenu un atelier d’initiation sur le processus de fabrication de films. L’activité dénommée “120 heures Chrono”, a connu la participation d’une trentaine de participants. La formation qui se déroule du 12 au 16 octobre 2016, vise à donner ou à renforcer les aptitudes d’un certain nombre de jeunes amateurs de cinéma à l’écriture et à la réalisation cinématographique. A l’issue de cette formation, les apprenants seront en mesure de raconter une histoire, à la tourner et à la finaliser sous forme de film de 3mn.


120 heures chrono dont les sous objectifs sont entre autres d’apprendre aux jeunes à travailler en équipe est véritablement de les initier à l’utilisation des équipements mis à leur disposition. Il s’agit notamment de l’utilisation de la camera, de l’enregistreur, du micro, de la table de montage numérique et bien d’autres…
ima3.jpgCette initiative selon Gaston KABORE, permettra à ces jeunes “d’acquérir une plus grande connaissance du cinéma et des étapes principales à la fabrication de film”. C’est aussi, “faire en sorte que le désir de devenir des conteurs par les images grandisse en eux” a indiqué le formateur, Gaston Kaboré.
En effet, dès ce 12 octobre 2016, les apprenants ont été initiés aux notions élémentaires de la production de film à savoir, partir de l’idée du film, au sujet, jusqu’à la post-production en passant par l’équipe technique. De ses propos, un film ne se tourne pas dans la chronologie de l’histoire mais plutôt selon la logique du déplacement du décor. Et “dès demain (le 13 octobre 2016), ils commenceront à écrire en groupe. L’objectif, c’est de leur permettre de comprendre ce qui est essentiel dans la production d’un film” a précisé Gaston KABORE.
ima4.jpgLes premiers bénéficiaires de la formation se disent très réconfortés par cette opportunité qui leur a été offerte par l’Institut IMAGINE. Pour ce scénariste de nationalité togolaise, participer à une telle formation lui permettra d’apprendre davantage dans la réalisation. “On ne finit jamais d’apprendre avec des “doyens comme Gaston Kaboré” a-t-il poursuivi.
ima5.jpgQuant à Dorice Hien Da, étudiante spécialisée en montage, la formation lui permettra de renforcer ses compétences, avoir une idée sur le métier du cinéma, comprendre le fonctionnement et la production d’un film.
Bernadette DEMBELE

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