Après les activités entrant dans le cadre de la commémoration de la Journée Internationale de la Femme, le Centre Kayiiri a accueilli ce 09 mars 2024 une soirée exceptionnelle dédiée à la femme. Il s’agissait singulièrement des femmes artistes plasticiennes et musiciennes qui, au cours d’une exposition vernissage ont séduit le public par la qualité de leur travail et par leurs belles citations mettant en lumière l’importance de la femme.
C’est au Centre Karyiiri de Gounghin dans un des quartiers de Ouagadougou que s’est tenue cette soirée spécifiquement consacrée à 2 plasticiennes.
Sous le thème ”TEGRE” ou encore “RÉSISTANCE”, Talata Agnès TEBDA et Makamssa YAGO, respectivement artiste plasticienne et musicienne ont émerveillé le public à la fois par leurs talents d’artiste peintre mais aussi par leur culture générale.
En tous les cas, ce 9 mars 2024, les deux artistes encadrées par la commissaire d’exposition HANDAL TRAORE ont fait preuve de grande imagination, toute chose qui dénote le lien intrinsèque entre l’art et le savoir. Par de belles citations emprunt de grands écrivains engagés pour la cause féminine, les deux plasticiennes ont marqué les esprits et magnifié la femme. Parmi ces grandes figures, sont cités Massa Makan Diabaté, Simone de Beauvoir, Charles Fourier et bien d’autres.
A travers une visite guidée, le public a pu découvrir près d’une vingtaine de tableaux dans la salle d’exposition. Mais c’est véritablement la toile “POG SAADA” (la jeune fille) que Talata Agnès TEBDA tenait à présenter aux visiteurs. “Ma toile s’appelle “POG SAADA (la jeune fille) . Elle a besoin de liberté. Elle ne veut pas être dérangée”, explique Talata Agnès TEBDA.
Pour Makamssa YAGO, la soirée a été un beau moment de partage. “Nous gardons en souvenirs un travail colossal qui a été fait”, a-t-elle déclaré.
La soirée qui est le fruit d’une collaboration entre l’Institut Français de Ouagadougou et le Centre KAYIIRI a été riche en animation grâce à un imposant plateau musical offert par l’Institut Français de Ouagadougou. Selon les organisateurs, ce dispositif qui trônait en pleine rue face au centre KAYIIRI, était une manière de partager aussi des instants de plaisir et de bonheur avec les habitants du quartier.
Et qui de mieux placée que Denise COULIBALY, Journaliste Culturelle à Savane Fm Média pour apprécier la démarche de l’Institut Français vers les populations.
» Ce qui est vraiment important, c’est d’apporter tout ce Matos là, comme on aime le dire dans le milieu à ces populations, leur donner de la vraie musique, du vrai SON. Et on a vu comment il y a eu de l’engouement. Je trouve que c’est vraiment une alternative qui est à saluer pour l’Institut Français de Ouagadougou », se réjouit la Journaliste. (Lire notre vidéo).
L’exposition restera ouverte pendant deux semaines à l’espace KAYIIRI.
Gwladys RoseMonde (GRM)
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