La contribution des éditeurs et imprimeurs privés dans la production des manuels didactiques du MENA est un sujet qui préoccupe les autorités du MENA. Cette question a été d’ailleurs l’objet d’une réflexion entre le MENA, les imprimeurs et les éditeurs privés. C’était au cours d’un atelier tenu à Ouagadougou du 30 novembre au 12 décembre dernier. A la fin de la rencontre, les participants à travers une visite guidée dans les locaux d’une imprimerie de la place, ont pu toucher du doigt les réalités du processus de fabrication des manuels.
En effet, sur invitation de la direction du Groupement “Impricolor/ESIF”, les participants à l’atelier ont visité les locaux de Impricolor, une imprimerie installée depuis 2003 dans la zone industrielle de Gounghin. La visite s’est effectuée en présence d’Adama BOLOGO, Directeur de la Production des Moyens Didactiques et des Technologies.
C’est d’abord le directeur du Groupement “Impricolor/ESIF Jean Marc BONATO qui a planté le décor à travers un bref entretien. Il s’est réjoui de cette visite qui fait honneur à son entreprise avant de revenir sur les différents Dossiers D’Appel d’Offre (DAO) dont il a souvent critiqué les contenus. L’objectif de cette visite a-t-il rappelé “est de montrer au MENA l’aspect technique de l’impression “ . Puis, il a fait un véritable plaidoyer pour une impression sur place qui a l’avantage non seulement de réduire considérablement les tracasseries administratives mais de permettre à tout moment un suivi-contrôle rapide sur l’édition. Aussi, la livraison des manuels à bonne date, la résorption du chômage et la contribution du privé local à l’élargissement de l’assiette fiscale, sont autant de raisons pour l’Etat de choisir les éditeurs et les imprimeurs nationaux.
Au sortir de cette visite, le Directeur BOLOGO s’est dit très confiant. Il s’agit de voir comment encourager l’entreprise privée nationale dans la production des manuels scolaires a dit le Directeur BOLOGO. ” Depuis 2011, on parle de plus de trois millions de besoins en manuels scolaires. Si nous voulons relever les défis, il serait bon que nous puissions voir comment avoir des entreprises capables de produire ces manuels au niveau interne, local et national pour que le suivi de la production de ces manuels soit plus efficace et soit une réalité. Pour nous, c’est de voir comment encourager l’entreprise privée nationale dans la production des manuels scolaires. “.
Le mot de remerciement est revenu au porte-parole des participants,Coagri Charles NASSOURI. Pour lui, cette visite des installations de Impricolor, augure déjà de bonnes perspectives et des bases d’une nouvelle collaboration entre MENA, imprimeurs et éditeurs privés. Une photo de famille a mis fin à la visite.
Glawdis RoseMonde (GRM)