La ville de Ouagadougou depuis déjà quelques années se fait belle. C’est une ville en plein chantier avec de nouvelles voies bitumées qui vous guident dans presque tous ses quartiers. Capitale du Cinéma Africain, la ville de Ouagadougou se modernise également avec ses 04 échangeurs d’Est en Ouest et du Nord au Sud. Véritables infrastructures de développement, ces échangeurs pourraient cependant constituer des portes d’entrée à l’incivisme si on ne s’en prend garde.
Ce sont au total 04 échangeurs dans la ville de Ouagadougou construits dans le but de fluidifier la circulation. Mais depuis un moment, ces infrastructures sont prises d’assaut par des jeunes qui, pour des rendez-vous ou pour se relaxer sont postés sous ces ponts.
Ainsi, il n’est pas rare de trouver sous ces échangeurs des vendeurs ambulants, des femmes et des jeunes et bien d’autres personnes attendant sur les motos, téléphones permanemment collés à l’oreille. Sans nous verser dans des polémiques stériles, les échangeurs sont tout de même des lieux très stratégiques qui méritent constamment d’être surveillés surtout en ces temps d’insécurité. Ils ne sauraient être pour des raisons de sécurité ni des lieux de repos ni des cadres de rencontres. La police municipale ne devrait-elle pas y veiller ? Il serait souhaitable que le médecin n’intervienne pas après la mort des patients.
C’est l’occasion une fois de plus d’interpeller les autorités en charge de la sécurité urbaine de jouer pleinement leur rôle en interdisant les stationnements prolongés d’individus ou d’automobiles. La question sécuritaire doit être prise au sérieux en ces moments difficiles.
Nous pensons même qu’un accroissement des effectifs de la police pourra non seulement aider de jour comme nuit à assurer la sécurité des populations mais de contribuer également à la réduction du chômage galopant au Burkina.
Carine COULIDIATI/ILBOUDO
