Il se nomme Jacob SALEM. C’est à la faveur de la célébration du 15ème anniversaire du Festival » Rock à Ouaga » que nous l’avons repéré en compagnie du Groupe musical « LARGUER SUR LATERITE » de Brunon GOULOIS. Artiste musicien depuis 1982, il chante principalement en langue Mooré.
Avec des chansons inspirées de l’environnement musical du Mogho Naaba où il a séjourné depuis pratiquement l’âge de 8 ans, Jacob SALEM écument également les réjouissances populaires, une aventure qui lui confère une certaine singularité et une renommée aussi bien sur le plan national qu’international. Il est aujourd’hui considéré comme le » Roi ou du moins, l’inventeur du « Rock MOSSI ».
Auteur compositeur et arrangeur, Jacob SALEM nous dit qu’il est dans la musique depuis l’âge de 16 ans. » J’ai commencé la musique chez le Mogho Naaba. Je suis l’ancien serviteur du Mogho Naaba KOUGRI, le père du Naaba BAONGO. »
Après son album avec la Suisse, André Courbat, Jacob se crée une autre petite fenêtre en Europe. Ce qui le conduira dans plusieurs pays dont entre autres Montréal, la France et la Normandie.
Malheureusement avec la maladie de la Covid-19, l’artiste s’est vu bloqué. » Avec la maladie de la Covid, on n’a pas eu de succès, on n’a pas pu tourner comme ce qu’on veut », nous confie Jacob avec regret.
Ayant fait toute l’enfance dans une cour royale, l’artiste ne pouvait ignorer les rythmes de son terroir. Le Warba, le Wiré et le Saloum sont des rythmes du terroir Moaga que notre artiste combine savamment avec le rock. « Il y a aussi le rythme » Na yiir kamba « , un rythme pratiqué au Palais et que beaucoup ne connaissent pas encore. Ce rythme ressemble beaucoup au rock européen. On appelle ça, le » ROCK MOSSI « , c’est un artiste anglais qui a donné ce nom au rythme.Dans ce acapella, je parle du Roi. Le roi va régner comme il veut. Il est notre roi et il règnera autant qu’il voudra.
Quel est votre message en ces temps d’insécurité ?
C’est l’Union, la paix, l’amour, la joie parce qu’on dit que l’Union fait la force. Comme dernier mot, c’est de dire merci à l’Institut Français et Brunon GOULOIS qui m’ont donné l’opportunité de pouvoir prester à l’occasion de la 15è édition de « ROCK A OUAGA ».
Patrick COULDIATY.
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