Elle est l’une des icônes de la musique burkinabé. Elle a démarré sa carrière dans les années 85. De la formation des petits chanteurs aux poings levés en passant par la formation des colombes de la révolution, cette artiste musicienne est aujourd’hui un repère incontournable du paysage musical burkinabé. Samirama, c’est nom; elle a accepté nous recevoir cette semaine pour échanger avec nous sur la musique :
J’ai commencé la musique à l’âge de 15ans. J’étais dans une formation sous la révolution qui s’appelait “les petits chanteurs aux poings levés”. 2 ans après, j’ai rejoint “les colombes de la révolution”, une autre formation musicale pendant la révolution. C’est en 1989 que j’ai décidé de voler de mes propres ailes comme on le dit, pour sortir mon tout premier album suivi du deuxième album en 1992. (…)
Pour moi, la musique, ce n’est pas seulement le fait de “chanter” ou de faire des mélodies. L’important, c’est de faire passer un message et c’est là que se joue ma mission, celle d’apporter quelque chose aux mélomanes. (…)Je dirai qu’elle se porte bien à partir du moment où la plupart de nos artistes font un clin d’œil à la musique traditionnelle, qui est comme le socle de notre musique.(…)
Je suis très positive dans la tête et il faut encourager les artistes, le monde du show biz, les gens qui travaillent pour avancer. Il faut les édifier parce qu’ils sont sur la bonne voie. (…)
J’aimerais donc lancer un appel aux ambassades burkinabè à l’étranger, partout où elles se trouvent afin qu’elles songent à inviter les artistes à leurs différentes cérémonies; ne serait-ce qu’un artiste pour représenter le pays.(…)