Réhabilitation de la salle pédiatrique de l’hôpital Sourou Sanou

Réhabilitation de la salle pédiatrique de l’hôpital Sourou Sanou

Mettre l’art au service du développement, c’est ce que vient de faire l’artiste slameuse burkinabè Malika Rakizatou Ouattara dite Malika La Slamazone. En effet, l’artiste sur fond propre, a fait réhabiliter la salle de consultation pédiatrique de l’hôpital Sourou Sanou de Bobo-Dioulasso. La coupure du ruban du nouveau bâtiment pédiatrique a eu lieu le mardi 5 mars 2019 dans la ville de Sya.

 Du haut de ses 25 ans, Malika Ouattara vient ainsi de faire parler son cœur et de démontrer que l’art peut-être au service du développement. En effet, la Slamazone et son équipe ne sont pas à leur première œuvre humanitaire et sociale. Des dons à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco), dans des orphelinats et associations pour personnes démunies etc. «Nous ne faisons pas de médiatisation de nos activités sociales parce que ce qui compte pour nous, c’est la satisfaction personnelle que l’on a après avoir fait une bonne œuvre», clame-t-elle.
Photo de famille avec le personnel de l’hôpital

L’histoire de la réhabilitation et de la décoration du bâtiment de consultation pédiatrique de l’hôpital Sourou Sanou a débuté par le Professeur Bandré, chirurgien pédiatre qui a attiré l’attention de l’équipe managériale de l’artiste sur les besoins de l’hôpital Sourou Sanou, surtout dans la section pédiatrie.

                  

Il s’agissait de décorer la salle de consultation des enfants mais aussi de réhabiliter tout le bâtiment de la consultation externe de chirurgie. «Je n’ai pas hésité un seul instant et ensemble, mon staff et moi, nous nous sommes engagés. C’est une joie immense pour nous d’avoir relevé le défi», se réjouit Mlle Ouattara. Démarrés en décembre 2018, le bâtiment a été entièrement réhabilité, décoré et a été inauguré ce 5 mars en présence du directeur général de l’hôpital.

Sur le coût de l’œuvre, l’artiste préfère ne pas en parler : «Le montant des travaux n’a pas vraiment d’importance. Ici c’est le geste qui compte. Et même avec peu de moyens, on peut donner un sourire tellement large au monde.» Par cet acte, Malika La Slamazone espère ainsi attirer l’attention des Burkinabè sur le manque d’infrastructures hospitalières et leur demander également d’apporter si possible, leur pierre. Parce que pour elle, «la santé des enfants nous incombe tous.»

Source : Fasozine

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