Rihanata ZONGO : Comédienne de cinéma

Rihanata ZONGO : Comédienne de cinéma

Rihanata n’est pas comme cette cigale de la fable de la fontaine qui, “ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvu quand la bise fut venue”. Elle est plutôt cette termitière qui se construit toute seule, jour après jour, bribe après bride et chez qui, le nécessaire est fait pour ne pas crier famine chez une voisine. Voilà un peu ce que nous pouvons dire de cette jeune fille qui se démêle entre mannequinat et cinéma.

Dans cet entretien, nous nous intéresserons particulièrement à son côté cinéma, un métier dans lequel, elle fait également des émules.

Peut-on avoir une idée des films dans lesquels vous avez joué?

C’est essentiellement :

  • “Pique-nique” (mon premier film)
  • “15 avril” du réalisateur Olukunga, C’est le premier long métrage qui m’a vraiment révélé au public.
  • “Villa rouge” de Boubacar DIALLO
  • Fabiola de BoubacarDIALLO
  • Tu me prends pour qui ?” et “La folie du millionnaire” de Oumar Dagnon

“Conflit conjugal” de Kady TRAORE

Parlons de cinéma ! Rihanata aime jouer en général les rôles de femme forte, femme entretenue, est-ce en réalité  une  partie de vous?

Bon! Je ne dirais pas que c’est mon caractère comme ça. C’est vrai que les gens me voient comme une fille très indépendante, très forte. Mais Rihanata Zongo est une femme qui aime se faire dorloter, qui aime être gentille. Donc ceux qui me connaissent vous diront que c’est la fille la plus simple du monde.

Avez-vous pris des cours de comédie ou de mannequinat ?

Non mais je regarde beaucoup les séries, les films et donc je m’inspire de certains acteurs que j’aime beaucoup. Pour le mannequinat j’ai suivi une formation de 2 semaines avant mon premier défilé qui est Folie de mode. Donc j’ai été à l’agence ISIS de Didier Zongo , j’ai fait 2 semaines qui ont coïncidé avec avec le casting de Folie de mode.

Il semble que dans le milieu du showbiz (mannequinat ) la gente féminine n’a pas bonne presse. Qu’en pensez-vous?

Souvent, c’est vrai; et c’est dommage. Il faut le dire! Il y a des filles bien et des filles qui ne se comportent pas bien du tout.  Quand tu es dans un milieu où que tu sais que tu es très connu, il y a des choses à ne pas faire. Même dans le milieu du cinéma, je sais qu’il y a mes jeunes sœurs qui nous prennent comme exemple. Non! Je pense que justement il faut faire très attention à tous les actes posés.

Lire aussi : Rihanata ZONGO, « nous sommes souvent frustrées »

Vous êtes une femme polyvalente, avec plusieurs professions comment faites-vous pour concilier c’est trois métiers (actrice, mannequin, hôtesse)

Dieu merci que cela ne tombe pas toujours au même moment. Sinon, on essaye de voir si tu as déjà un contrat quelque part, tu essayes de voir avec l’autre est ce qu’on peut arranger ou aménager. Donc le programme est un peu facilité avec les différents promoteurs.

 Comment faites-vous pour être repéré par les réalisateurs?

C’est vrai que dans la plupart des films que je joue n’est pas forcément par un casting. Quand le réalisateur écrit son scénario, il sait avec qui il veut travailler et tout, il a déjà fait son tri; donc,  c’est un peu un casting. Mais ce n’est pas le casting classique où on vous appelle en  grand nombre en vue d’une sélection. Les réalisateurs sont des êtres humains, ils travaillent avec des gens de confiance, avec des  gens qu’ils connaissent. Donc, la plupart du temps, ça fonctionne de bouche à oreille.

Après le cinéma, à quoi vous occupez-vous ?

Rihanata est maman (rires); elle est Maman!  En temps plein je suis mère d’une fille de 12 ans bientôt adolescente.

Votre plat préféré : Le to avec la sauce Boulvaka,

Votre mannequin préféré : j’en ai quelques-unes, il y a Mariam Thiam et Georgie Badiel du Burkina, Awa Sanogo de la Côte d’Ivoire.

Votre artiste préféré musical : Feue Withney Houston, Céline Dion et Eunice Goula.

Votre actrice préférée : Scarlett Johansson

Votre styliste ou créateur préféré : J’en ai beaucoup et que j’aime beaucoup. Je ne les citerais pas. Mon PADRER Bazem’sé, ma Tata Koro DK , Giles Touré de la Cote d’Ivoire, 226 Kara, 3K fashion. Ils sont nombreux…

Et ce qui vous fâche : c’est quand ma fille me déçoit, toute ma vie tourne au tour de ma fille ou l’hypocrisie des gens. C’est quelque chose de très difficile à gérer. Parce que quand quelqu’un et hypocrite tu ne pourras jamais connaitre son fond. Toi tu donnes tout et la personne te détruit à petit feu.

Qu’est ce qui particulièrement vous fait plaisir : Après le sourire de ma fille, j’aimerai qu’on me dis : “Rihanata,  vous avez gagné au Jackpot !”

Votre plus grand rêve

J’aimerais tourner un film à l’international

Un cœur à prendre : Non, je ne suis plus un cœur à prendre (rires)

Des projets en vue : j’ai du mal à parler de mes projets, j’aime bien les finaliser avant d’en parler. Mais tout de même,  j’aimerais bien m’essayer au théâtre.

Votre dernier mot

Je voulais remercier vraiment ma famille et à tous les fans. C’est vrai que souvent commets cette erreur. Il y a beaucoup de gens qui me félicitent pour le cinéma et les défilés. Ils m’apprécient beaucoup et cela me touche. J’aimerai leur dire que tous ces gentils messages, toutes ces marques d’attention me donnent beaucoup de courage pour continuer et pour vous faire plaisir et puis vous dire que je vous aime beaucoup.

Propos recueillis par Fatim BARRO

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