Dicko Amadou, artiste musicien

Dicko Amadou, artiste musicien

Je suis Diko Amadou à l’état civil, artiste musicien. Mais je suis avant tout un enseignant de profession. Depuis 1980, je ne faisais que la musique et cela jusqu’en 1994 où j’ai été recruté par la fonction publique pour servir comme enseignant. La première fois que j’ai été en contact avec un grand public, c’était en 1998 pendant la semaine nationale de la culture. J’ai obtenu le 2ème prix après l’artiste SOLO DJA. Depuis lors, je n’ai pas cessé de travailler et c’est ainsi que j’ai pu enregistrer mon premier album le 15 juillet 2007. Je me prépare présentement à lancer le 2ème album d’ici la fin d’année. J’ai participé à plusieurs spectacles organisés à Bobo. C’est d’ailleurs lors d’un de mes concerts à Bobo que le ministre Soungalo OUATTARA m’a repéré et c’est grâce à lui que j’ai presté près de 4 fois à la salle des banquets de Ouaga 2000.

Art. : Depuis combien d’années vous êtes dans la musique?
A.D. : J’ai commencé la musique depuis l’école primaire où je me servais des vieilles boîtes pour fabriquer des instruments de musique. Issu d’une famille royale, il m’était interdit de faire la musique. Le souhait de mon père était de me voir un jour fonctionnaire dans une administration publique ; ce qui veut dire que les études doivent passer avant la musique. C’est en 1980, que j’ai vraiment commencé à jouer dans les bars et dans les maquis.

dicko2.jpgArt. : Quelles sont vos chances actuelles pour réussir dans ce métier ?
A.D. : Actuellement, je suis confronté à un problème de matériel. Peut-être que vous ne le savez pas ; mais j’aime jouer en live. Or jouer en live, suppose que vous avez du matériel ou que vous avez les moyens pour le louer. Donc, si vous voulez, mes difficultés se posent en termes de matériels. Si le matériel ne me faisait pas défaut, vous m’aurez trouvé à la présente cérémonie en train de jouer en live.
Ensuite, au niveau de Dori, les gens ne nous prennent pas au sérieux pour ce qui des cachets. C’est vrai, on n’est mal payé ! Souvent, pour une soirée, on vous demande de jouer pour 25 000 frs. Mais je le fais par respect de mon métier d’enseignant et par amour aussi pour ma ville DORI.

Je ne sais comment et à quelle porte frapper pour trouver des spectacles ou pour animer dans une soirée Gala. J’ai fait un album qui passe à la télé et à la radio mais on ne m’a jamais inviter à prester même pendant les spectacles organisés par le ministère de la culture.
Art. :Avez-vous un communicateur?
A.D. : J’ai un communicateur qui est en même temps mon producteur. Il m’a souvent trouvé quelques spectacles mais ce n’est pas suffisant.
Merci à toutes nos autorités pour tout ce qu’ils font pour les autres artistes. Je remercie ma famille, mes amis et particulièrement Boureima DJIGA.
Septembre 2012

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