FDCT : Une mission terrain de suivi- évaluation rend visite à WAATI GROUP

FDCT : Une mission terrain de suivi- évaluation rend visite à WAATI GROUP

Une mission du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) s’est déployée  ce 15 février 2022 à Waati Group, une structure de production de film dirigée par le réalisateur Oumar Dagnon. La financière burkinabè de la culture et du tourisme a organisé cette mission terrain de Suivi-évaluation afin de s’imprégner du bon déroulement des activités de WAATI GROUP en co-financement avec l’Union Européenne à Hauteur de 24 millions de frs CFA.

24 millions 777 mille de F CFA,  c’est précisément le montant reçu par Oumar Dagnon de Waati Group  pour l’exécution de son long métrage « Djugu ou le mal de l’ombre ». Cette  mission terrain qui entre dans le cadre du suivi-évaluation du Programme  d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC) est la première étape des séries de tournées prévues dans la province du Kadiogo et bientôt dans les régions.

Cette première mission test du suivi des projets va permettre aux donateurs représenté par les techniciens du FDCT et de l’Union Européenne de constater de visu l’état d’avancement ou de réalisation du film « Djugu » ou le mal de l’ombre ». L’occasion sera également  donnée au bénéficiaire de la subvention de défendre son projet devant les techniciens du FDCT.

Oumar Dagnon  qui a présenté de long en large à ses hôtes les conditions de travail ainsi que la composition de son équipe de travail, n’a pas manqué de montrer toute sa gratitude au Fonds de Développement Culturel et Touristique(FDCT) avant d’évoquer le reste du travail à abattre. La grande première, les projections dans les salles ou dans les festivals, la distribution au plan national et international sont autant de préoccupations qui attendent le réalisateur.  « On est en février et je crois qu’au plus tard en avril, on aura fini avec la partie post-production et espérer faire la sortie du film», a déclaré Oumar DAGNON.  « Le fonds nous a permis de tourner sans nous poser sans trop de questions sur certains aspects», a-t-il poursuivi.

Oumar DAGNON a souhaité que se pérennise le FDCT afin que d’autres générations puissent en profiter.

Financer des projets structurants et innovants est une chose mais le suivi-évaluation en est une autre car pour Yaya Soura, le volume actuel des projets a contraint le FDCT à revoir le dispositif de suivi.

« Au regard du fait qu’aujourd’hui le portefeuille des projets est assez important, le fonds n’a jamais eu depuis 2007,  74 projets financés en un coup. Nous étions à une moyenne de 30 projets financés par an. Mais déjà avoir 74 projets qui s’ajoutent à un portefeuille existant, fait que le nombre de projets à  suivre devient important ;  donc c’est ce qui  nous ramené à revoir tout le dispositif de suivi des projets »,  explique Yaya Soura Directeur des études et de la science technique et Responsable du projet au niveau de la composante FDCT. A la question de savoir s’il y a des dysfonctionnements constatés lors des suivis, «  ce n’est pas évident avec les opérateurs culturels », rétorque YAYA SOURA. « Quand on touche du doigt à leur gestion financière et comptable, on se rend compte qu’ils fonctionnent sans comptable », a-t-il laissé entendre .

Après cette visite à Wati Group, le FDCT enfourchera son bâton de pélérin pour mettre le cap sur d’autres projets

Joseph Stéphanie OUATTARA

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