Le Komboula : Un tubercule sensationnel

Le Komboula : Un tubercule sensationnel

Dans les rues de Ouagadougou plus précisément aux périphériques de l’échangeur de l’Est, est vendu un tubercule communément appelé le Komboula (en langue mooré). Nous nous sommes intéressés ce 15 janvier 2024 à quelques vendeuses de ces tubercules. Voici notre constat:

C’est un tubercule méconnu mais apprécié par les consommateurs. Poussé à partir des graines de rôniers, c’est une tubercule aux multiples bienfaits culinaires qui est en train de conquérir le cœur des Ouagalais.  En tous les cas, les initiés quant à eux ne lui tarissent pas d’éloges.

Fatou ZONGO: « Au début, je n’aimais pas le komboula.« 

Au delà, de son aspect gustatif, les consommateurs ont aussi découvert les vertus thérapeutiques du Komboula. En effet, il est réputé pour lutter contre certaines maladies dont entre autres, l’hypertension artérielle. C’est du moins ce que nous explique une des vendeuses.

“Ce tubercule que vous voyez est très bien parce qu’il soigne de nombreuses maladies tels le diabète, l’hémorroïde, les ulcères. il régularise la tension et nettoie aussi le ventre”, nous affirme Alimata SANFO.

Et selon Dame Sanfo, la vente du Koumboula lui rapporterait beaucoup de devises tant ses clients en raffolent. “J’ai des clients qui commandent parce qu’ils souffrent de diabète et viennent témoigner des bienfaits du tubercule. Ils peuvent payer pour 3 000f, d’autres pour 3 500f; ça dépend! Nous vendons le sac de 50kg aussi à 10 000f”, a-t-elle ajouté

Fatou Zongo une adepte également du komboula dit ne plus pouvoir s’en passer.  “Au début, je n’aimais pas le komboula. J’ai entendu parler de ses bienfaits et c’est ce qui m’a motivé à consommer car je souffre d’ulcère. Aujourd’hui je ne peux pas m’en passer pendant deux jours, tant son effet est bénéfique sur ma digestion”, nous a -t-elle témoigné en substance.”

Un engouement certain se dessine autour de ce tubercule aux propriétés remarquables. Aujourd’hui produit à petite échelle, il serait déjà souhaitable si ce besoin de consommation se fait important de l’ industrialiser afin qu’il fasse partie des spécialités des mets burkinabè.

 

Pauline MILLOGO

 

 

 

 

 

 

 

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