Revendication de l’OSC : Annulation de la réquisition punitive.

Revendication de l’OSC : Annulation de la réquisition punitive.

Les partis prenants de la société civile et syndicale ont invité les hommes de media le 06 novembre 2023 a la bourse du travail afin de passer par leurs canaux pour exiger l’annulation des réquisitions punitives.

En effet, le 24 octobre 2023, les organisations de la société civile avaient organisé une conférence de presse pour informer la tenue d’un meeting dont l’objectif était de revendiqué la vie chère et commémoré l’anniversaire l’insurrection populaire d’octobre 2014. Suite à cette conférence, les OSC ont vu certain des leurs sur la liste de la nouvelle vague de réquisition et l’ont qualifié de punitive.

Les membres de l’OSC exigent l’annulation pure et simple desdites réquisitions et tiennent le capitaine Ibrahim TRAORE et son MPSR 2 pour les responsables de toute atteinte à l’intégrité physique et morale de leurs camarades et de tous les citoyens victimes de pratiques répressives. Par ailleurs, ils sont prêts à utiliser tous les moyens légaux pour refuser ces réquisitions punitives.

Pour eux, les réquisitions n’ont pas un bien fondé. Car ce sont ceux qui admettent des avis critique vis-à-vis de la gestion du pouvoir qui sont concernés par les réquisitions et cela n’est pas l’esprit de la loi. Ces réquisitions ne respectent en rien ni l’esprit de la loi encore moins le besoin de la lutte contre le terrorisme.

Selon les membres de la société civile, ils font face à un abus de pouvoir à cet effet ils s’expriment en ces terme : « les réquisitions émises jusqu’ici ne sont rien que des abus de pouvoir. Notre coalition qui apporte son soutien et sa solidarité a ceux qui sont concernés par les réquisitions punitives, dénonce et condamne cette décision… »

A la question de savoir pourquoi l’annulation de cette réquisition étant donné que ce n’est pas la première, Nicolas OUEDRAOGO porte-parole déclare que : « nous avons pris de créer une coalition pour être un regroupement qui va avoir une certaine force et de pouvoir, lever la voix contre les dérives que nous estimons qu’il faut dénoncer ici et maintenant. Nous ne pouvons pas continuer à nous taire ».

Yempani LANKOANDE, secrétaire général adjoint du bureau exécutif national de l’organisation démocratique de la jeunesse du Faso (ODJ), renchérit les propos de son coéquipier : « il n’est jamais trop tard pour bien faire. Nous avons pris le temps d’observer. Ce sont les faits qui nous permettent de voir que les réquisitions ne sont pas faites conformément à l’esprit de la loi ».

 

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