Il ne reste plus que quelques jours pour terminer l’année 2023, une année au cours de laquelle les acteurs culturels se sont montrés très résilients à travers notamment de nombreuses activités mais également de soutiens multiformes aux forces de défenses et de sécurité (FDS), et des Forces de Défence de la Patrie (VDP). A travers cet entretien, Evariste COMBARY ou le » Che » leur rend hommage et les remercie pour tout ce qu’elles font pour recouvrer le territoire national. Mais avant, il apprécie la vie culturelle telle que vécue en 2023.
Evariste COMBARY : Il faut dire que 2023 qui s’achève a été riche en activités culturelles notamment les évènements institutionnels tels que le Fespaco, la Semaine Nationale de la Culture et le SIAO. Je tiens à remercier les plus hautes autorités pour avoir pu tenir ces évènements.
Savoir pourquoi on surnomme Evariste Combary le « Che »
Pendant la COVID, j’avoue que j’étais surpris d’apprendre qu’on a suspendu la SNC pendant qu’on parlait de vivre ensemble. Comment peut-on parler de vivre ensemble si la SNC, le seul canal qui permet de réunir toutes les ethnies en un si laps de temps et en un lieu (Gourmancthé, Bissa, Samo et autres Yadcés …) est suspendue pour des raisons sanitaire ou sécuritaires ? Je crois que la lutte contre le terrorisme doit être accompagnée par un certain nombre d’activités.
Au-delà de ces évènements, plusieurs activités ont été également soutenus pas le pays. Je crois qu’il existe tellement de festivals aujourd’hui au Burkina qu’il commande au Ministre en charge de la culture d’être regardant. Il faut que le ministère en charge de la culture arrive à distinguer les kermesses des festivals.
Quels sont vos vœux pour le nouvel an ?
Evariste COMBARY : Je voudrais avoir une pensée positive et rendre hommage à nos forces de défense et de sécurité et aux VDP. Je fais partie de ceux qui sont très convaincus que nos FDS sont des hommes de valeur. Ce sont eux qui sont capables de faire sortir le pays dans le bourbier dans lequel nous sommes. Je leur dis Merci, «Twouon- twouon li», «BARKA », « A ni tché », « Fôfô »… pour tout ce que vous, soldats faites pour que le Burkina Faso reste débout.
Aux victimes, je leur dis « YAAKO » comme le disent les ivoiriens. Que Dieu apaise leurs cœurs.
Bonne et heureuse année à tous les burkinabè et que Dieu nous aide à apaiser nos cœurs. Que le Burkina devienne ce havre de paix que nous avons connu dans le passé.
ArtistesBF
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