Abou SIDIBE présente son exposition « Hèremakono » à Institut Français de Ouagadougou

Abou SIDIBE présente son exposition « Hèremakono » à Institut Français de Ouagadougou

L’Institut Français de Ouagadougou accueille les œuvres de l’artiste-peintre Abou SIDIBE dans la salle de la rotonde. Le vernissage a eu lieu le vendredi 4 décembre 2020 en présence de nombreux artistes plasticiens, de critiques et d’amateurs d’art.

Formé à la sculpture sur bois au Centre technique des arts appliqués de Bingerville/Abidjan en Côte d’Ivoire, Abou Sidibé a ainsi affiné et élargi son univers artistique à travers résidences et expositions tant en Afrique qu’en Europe. Ce 04 Décembre, il s’ouvre au public de l’Institut Français de Ouagadougou à avec une exposition baptisée « Hèremakono » ou tout simplement, « En attendant le bonheur » en Bamanan, (une des langues nationales du Mali).
Près d’une centaine de pièces y sont exposées. Diplômé de l’Institut National des Arts de Bamako, le jeune plasticien aborde comme thème de prédilection, la cohésion. Il dit tirer son inspiration du quotidien des Hommes intègres et se nourrit de ses racines africaines et de croyances universelles.
« Dans Hèremakono, en un mot, parle de la cohésion. C’est un appel qui n’est pas spécifique qu’au Burkina. Tous les pays du monde traversent des conflits, la pandémie et il est important de se donner la main, d’être plus solidaire. Et donc à travers mon travail depuis quelques années, j’essaye de le véhiculer à travers mes œuvres», a confié l’artiste.
En termes de démarche artistique, le travail d’Abou Sibidé s’articule entre un usage intensif de matériaux et objets de récupération de sources très diverses tels que les clefs, chambres à air, clous et autres boites de conserve qui viennent traduire tous les contrastes d’une Afrique oscillant sans cesse entre tradition et modernité.
Abou travaille le bois, utilise les plastiques et divers objets, une pratique qui ne manque pas d’attirer l’attention de certains critiques d’art. Ainsi, Lucien HUMBERT propriétaire de la galerie YIRI SUMA qui a accueilli plus d’une fois les œuvres d’Abou SIDIBI définit l’artiste comme quelqu’un qui assemble, qui a le sens des matières et des formes. « Partout où il va, c’est quelqu’un qui s’approprie, qui adopte une nouvelle page… Il sculpte, assemble, a le sens des couleurs, des formes, il pourrait peindre mais il n’a pas encore voulu. »
Pour permettre au public de découvrir l’artiste et ses œuvres, l’exposition « Hèremakono » reste gratuitement ouverte jusqu’au 26 décembre 2020.
Fatim BARRO

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