Burkina Faso : Lancement du rapport sur la réduction des inégalités.

Burkina Faso : Lancement du rapport sur la réduction des inégalités.

L’Association des Journalistes du Burkina (AJB) a tenu ce 03 novembre 2021 unpanel sur l’indice d’engagement pour la réduction des inégalités (CRII) au Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ). C’étaiten présence du représentant de OXFAM et bien d’autrespartenaires engagés pour la lutte contre les inégalités.

« Classé 9èmeau niveau de l’espace  CEDEAO, 29ème en Afrique et 134ème sur le plan mondial, le Burkina Faso est l’un des pays qui œuvre à la lutte contre la pauvreté malgré l’impact de la Covid-19 et du terrorisme« .C’est le rapport produit  par Issaka OUANDAOGO représentant de  OXFAM en partenariat avec CAFP( Centre d’étude et de recherche Appliquée en Finances Publiques). Cette étude basée sur les dépenses publiques, la fiscalité et le droit de travail a concerné 158 pays du monde,les pays de la CEDEAO, la Mauritanie et bien d’autres pays. Près de 23% du budget National est alloué par l’Etat Burkinabè au secteur de l’éducation qui, selon les conférenciers est à féliciter même si des efforts restent encore à faire pour l’atteinte des objectifs.

Au cours de la conférence de presse,le film « Les justiciers du sahel »a été projeté pour rendre hommages à des jeunes de différents pays qui s’emploient à réduire les inégalités en Afrique de l’Ouest. Malika la Slameuse dans ce film a illustré le cas des albinos qui sont marginalisés dans la société et Issaka Ouédraogo pour les déplacés internes s’engagent pour l’égalité et au respect des droits.

En ce qui concerne les inégalités de revenus, le Burkina Fasoà un niveau d’inégalité moyen avec un coefficient de Gini étant de 0,353 et un ratio palma (ratio des revenus des 10% les plus aisés comparés à ceux des 40% les plus pauvres)1,48.Aussi  le covid a eu un impact sur certains secteurs d’activité en témoigne le président de l’union des mini-laiterie et des producteurs de lait.« Le COVID a été un coup dur pour les acteurs de la filière lait local. D’abord parce que le lait est un produit hautement périssable.Deuxièmement, les vaches laitières doivent être alimentées au jour le jour pour assurer la production d’un lait. Troisièmement, les transformateurs qui reçoivent le lait doivent le transformer dans un certain délai et l’écouler à temps. Malheureusement le couvre feu et la quarantaine ont joué négativement sur ces activités», peut-on lire sur un rapport de Fatimata ZORE

En outre, les faiblesses de motivation au niveau des impôts foncier est une préoccupation de l’administration fiscale.« Tout un programme est entrain d’être mis en place pour pouvoir maitriser l’accès fiscal au niveau foncier », a souligné Achille Ky représentant de la DGI (Direction Générale de Impôts).

Pour le président de l’AJB, cette initiative est à saluer et ils se doivent de maintenir cet élan pour les années à venir.

 

 

 

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