A l’occasion de la célébration du soixantième anniversaire du musée national, le Professeur Moustapha GNOMGNIMBOU directeur de recherche en histoire africaine a animé une conférence publique au sein du musée ce 28 novembre 2023. La conférence a retracé l’historique du musée et a souligné les difficultés auxquelles il fait face. Elle a également connu la participation massive des étudiants de L’Institut Africain des Industries Culturelles.
Créé en 1962 le musée national du Burkina Faso, avait pour objectif de réunir les cultures matérielles et immatérielles de l’ensemble des communautés qui composaient la haute volta, en vue de consolider l’identité nationale des voltaïques. Cependant, fort est de constaté que le musée ne regroupe qu’une dizaine du patrimoine cultuelle burkinabè malgré sa diversité.
Le Pr Moustapha GNOMGNIMBOU, dans son exposé a souligné le délaissement de la culture par la jeune génération. Il dit se sentir réconforté par la présence des étudiants de l’Institut Africain des Industries Culturelles, car pour une progression de la culture, la jeunesse est obligée de connaitre tout ce qui est en relation avec le patrimoine culturelle.
Selon le conférencier la méconnaissance et le délaissement de la culture par la jeune génération s’explique par le manque d’innovation et de moyens financier du secteur muséal.
A cette occasion on avait des expositions de plusieurs articles culturels. Parmi les exposants, on note la présence de Alassane SAMOURA, fondateur du musée de l’eau, qui se prononce en ces termes : « cela est a félicité, 60 ans c’est quand même beaucoup pour qu’un musée puisse résister dans le temps et l’espace ».Par ailleurs, il invite à une valorisation de ce espace muséal « Au regarde de la superficie, je dirais que les infrastructures qui s’y trouvent sont insuffisantes. A cet effet, des ressources financières doivent être mises en place pour une véritable exploitation du ».
Le musée national du Burkina Faso, lors de cette conférence occasionnée par la célébration de son soixantième anniversaire, a mis en lumière les différentes difficultés qu’il rencontre afin de susciter des actions pour son développement.
Mariam OUEDRAOGO (stagiaire)
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