Le ministre en charge de culture Abdoul karim Sango a procédé ce jeudi 13 décembre 2018 à l’ouverture de l’atelier national de réflexion sur la diffusion et la promotion de la musique Burkinabè qui s’est ouvert ce 13 décembre 2018 à l’hôtel Palm Beach de Ouagadougou.
Pourquoi la musique Burkinabè ne marche t elle pas? Pourquoi n’est elle pas connue? Comment valoriser ce marché de l’industrie musicale Burkinabè ?
Telles sont quelques unes de ces problématiques qui ont mené le ministère en charge de la culture à organiser cet atelier afin de contribuer au développement de la filière musique.
Cet atelier se veut être un lieu d’échange des acteurs de la filière musique pour mener une réflexion sur la diffusion et promotion de leurs produits.
Elle permettra entre autre de réfléchir sur les voies et moyens à mettre en place pour une véritable promotion de la musique Burkinabè.
Les travaux seront menés par 2 caucus. Le premier caucus aura pour rôle de faire un diagnostic de la musique Burkinabè pour une production de qualité. Le deuxième caucus s’attelera sur l’identification des stratégies de diffusion et de promotion de la musique Burkinabè.
Les deux caucus suivront la méthodologie suivante.
- Une analyse des facteurs handicapands pour une production musicale de qualité
- Une identification des forces et opportunités de la production musicale au Burkina Faso
- Une identification des axes stratégiques
- Une proposition des actions de mise en œuvre
- Une proposition de recommandations et conditions
Pour le coordonnateur de l’atelier et Conseiller technique au ministère en charge de la culture, Dramane KONATÉ deux objectifs sont assignés au présent atelier “ Il s’agit d’une part , de susciter un partage d’expériences entre artistes, experts, diffuseurs, promoteurs de spectacles et de médias locaux, et d’autres part, de permettre aux acteurs de s’approprier les grandes orientations en matière de développement de la filière musique.’’
“ A l’issue de cet atelier, l’on devrait parvenir à un plan d’action par l’identification des mécanismes de diffusion et de promotion pour une meilleure présence de la musique Burkinabè à l’échelle nationale, régionale et internationale” a ajouté le coordonnateur.
Au cours de ces échanges, deux pays de la sous-région, notamment la Côte d’Ivoire et le Mali partegeront leurs expériences musicales avec les participants.
Il faut noter que le présent atelier a pu être réalisé grâce aux soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
FATIM BARRO
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