Roukiata OUEDRAOGO : maintenant “Paris pressé ! “

Roukiata OUEDRAOGO : maintenant “Paris pressé ! “

Après ses tournées dans les Instituts français de Bobo Dioulasso, de Ouagadougou, de Niamey et de Cotonou, l’artiste humoriste Roukiata OUEDRAOGO, l’auteur du spectacle “Ougadougou pressé” est en fin de séjour au Burkina. Il ne s’agit plus de “Ouagadougou pressé” mais plutôt ” Paris pressé ! ” C’est du moins ce qu’elle nous a laissé voir à travers ses préparatifs. A 48h de son départ, Roukiata ou “Petit Modèle” a partagé un repas très modeste avec ses proches. En Afrique, c’est un geste riche de sens et source aussi de bénédictions. Isabella et Patricka étaient de la partie, voici leur compte rendu :

Il était 18h, (heure locale) quand nous foulions les pieds dans la cour familiale de Roukiata, une cour timidement animée au départ mais qui, progressivement devenait bruyante au fil de l’arrivée des invités. Ce soir-là, il eut des “bonsoirs” à n’en pas finir, des grincements de tables et de bancs qu’on s’ingéniait à ajuster pour donner un meilleur confort aux convives. Enfin, nous n’oublions pas ces bonnes odeurs de couscous et de poulets bien fumants…
Ces bonnes odeurs, nous les avons bien appréciées ; en tout cas, mieux que les odeurs de fumées de pots d’échappements que l’actrice dit bien adorer (DIXIT : son spectacle, “Ouagadougou pressé”). A chacun donc son odeur préférée !
Voilà un peu décrite l’ambiance qui régnait à cette soirée d’anniversaire et qui a regroupé amis, parents, nièces, neveux et bien sûr, des gens COOL tels Isabella et Patrika. C’est aussi dans cette atmosphère conviviale que Roukiata, dans son quartier de la Zone-I de Ouagadougou nous a fait le point de sa tournées:
Roukiata OUEDRAOGO: Je suis arrivée le 20 janvier à Ouagadougou et j’ai roukia_anniv2.jpgjoué <img1832|left>le 24 janvier à Bobo Dioulasso, le 31 janvier à Ouagadougou, le 7 février à Niamey et le 13 février à Cotonou. Franchement, partout où on est passé on a fait salle comble. A Ouagadougou, le grand Méliès a refusé du monde et à Niamey, il y a eu également beaucoup de gens mais pas comme à Ouagadougou pour des raisons que vous n’ignorez pas (sécurité). Malgré tout, on n’est pas déçu parce qu’on ne pensait même pas avoir ce petit monde à Niamey. Le lendemain, dans le taxi, à l’hôtel comme dans la rue, les gens qui étaient au spectacle me remerciaient pour cette bouffée de chaleur. A Cotonou, il y avait plus de 100 personnes debout parce qu’il n’ y avait pas assez de places assises. Comme les instituts français ne programment les spectacles qu’une fois dans l’année, on ne pouvait pas comme le souhaitait le public rejouer la pièce. Par contre, ils ont promis m’inviter de nouveau l’année prochaine
Vraiment je suis super contente; d’abord, je me suis fait bien connaitre en Afrique. A Niamey, les gens connaissent déjà mon visage et n’en parlons pas de Ouagadougou. Je remercie la presse burkinabé et nigérienne qui ont fait un travail gigantesque sur ma modeste personne et aujourd’hui, je repars heureuse et même très heureuse.
Après cette tournée quelle sera la suite?
R.O: l’Institut français de Ouaga m’a commandée une pièce que j’ai écrite avec Stéphane ELIARD; cette fois c’est vraiment une co-réalisation. C’est une pièce qui va parler de ma vie en France, de petit modèle en tant que comédienne et de sa vision sur les deux pays qui lui sont chers. Donc c’est une pièce qui va parler de cultures, des différences entre les cultures.
Art: vous avez organisé une soirée avant de retourner en France, quel sens donnez-vous à cette soirée?
R.O: c’est l’anniversaire de Stéphane et de mon frère, mais c’est aussi un au- revoir. Donc j’ai réuni ma famille et mes amis artistes autour d’un repas. Je suis quelqu’une qui adore partager et qui adore cuisiner. C’est un au revoir pour dire que je vais aller en France pour me préparer pour revenir “gâter le coin”.
PK</img1832|left>

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