Le siège de l’Association TAAFE VISION a servi de cadre à la projection du court métrage « au pied du mur » de Délia IDO. C’était ce vendredi 09 juin où parents, amis et professionnels du cinéma sont venus soutenir la jeune actrice.
« Au pied du mur », est un court métrage de 26 minutes réalisé par Délia IDO grâce au projet de formation initié par l’Association TAAFE VISION. Dix (10) femmes ont été formées en écriture, réalisation et production de films courts métrages.
« Au pied du mur » est l’histoire d’une jeune fille de 17 ans, qui vit à Badeyadougou, un petit village situé au sud du Bendougou.. Très intelligente, elle vient d’obtenir une bourse d’étude étrangère. Mais ses rêves tombent à l’eau lorsque sa mère, Minata, une femme de 45 ans très ancrée dans les traditions lui annonce qu’elle a été promise en mariage bien avant sa naissance à EL HADJ Fousséni, le plus grand marabout du village. Il leur a permis après sept ans de mariage infécond, d’avoir des enfants. Au péril de sa vie et de celle de ses frères, Mariétou refuse d’abandonner ses rêves pour un tel destin en allant jusqu’à vouloir se donner la mort. Mais EL HADJ Fousséni ayant assisté à la scène décide de renoncer à ce mariage ».
De nutritionniste au cinéma, la réalisatrice Délia IDO raconte son histoire :
« J’ai décidé de devenir réalisatrice parce que j’aime beaucoup écrire surtout sur les sujets qui me passionnent et auxquels je veux donner plus de voix. Pour moi, le cinéma est donc la clé pour faire passer des messages à plus de personne ».
« A travers ce film, Je souhaite vraiment que dans un futur proche, on puisse éradiquer le mariage forcé des enfants et des jeunes filles au Burkina et partout dans le monde », a-t-elle laissé entendre .
« J’ai beaucoup apprécié le film et il est très instructif. C’est vraiment un combat qui mérite d’être accompagné car la femme à besoin d’être protégée», s’est exprimée Aude KABRE, cinéphile.
« Tout est dit dans ce film », s’exclame Constant GUIRE surtout le libre choix donné aux cinéphiles de pouvoir interpréter ce qu’ils voient. C’est vraiment un beau film que j’ai aimé », a -t-il poursuivi.
Elise lèfom DENE (Stagiaire)
Leave a comment