Il n’est pas rare de constater dans la ville de Ouagadougou une foultitude d’animaux domestiques allant des chiens errants, des moutons et des chèvres en pleine pâture dans les quartiers de Ouagadougou. Sur les grandes artères de la ville, on en trouve également aux abords ou traversant la voie.
Les citadins amoureux de l’environnement ou ceux désirant d’avoir une ville verte sont obligés de protéger leurs plantes ornementales aux devantures de leur maison. Sinon, ces plantes ou ces fleurs sont prises d’assaut par des troupeaux de bêtes herbivores dont les propriétaires ne semblent se soucier de rien. A la limite, ils n’apparaissent que lorsqu’une bête est agressée ou abattue pour réclamer justice.
Pour cette catégorie d’animaux dévastateurs, c’est le moindre mal. Que dire alors des chiens en période surtout d’accouplement. Ils sont aperçus généralement en queue leu-leu. Apparemment pas dangereux, mais ils peuvent tout de même agresser.
La situation est tellement monnaie courante qu’elle n’interpelle plus personne. L’administration coloniale avait pourtant résolue ce problème avec des constructions de maisons de fourrières. Tous les animaux en situation de divagation étaient capturés et mis en fourrière. Les propriétaires sont obligés de débourser des fortes sommes pour rentrer en possession de leurs animaux. Et les recettes de ces taxes servaient à renflouer tant bien que mal les caisses communales.
Pendant la révolution, la divagation des animaux faisait partie des cinq luttes pour la préservation de l’environnement. Aujourd’hui, les maires par craintes de critique de l’électorat foulent cet aspect au pied. A la limite, s’ils ne font même pas la sourde oreille, ils ferment les yeux.
Et pourtant, l’une des raisons des causes des accidents est liée en partie à la divagation des animaux. a t-on encore besoin de le rappeler aux gouvernants ?
Gwladys RoseMonde (GRM)
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