FETE DE LA MUSIQUE AU BURKINA

FETE DE LA MUSIQUE AU BURKINA

A l’instar des autres villes du monde, la 33e édition de la Fête de la Musique s’est déroulée dans la capitale burkinabé. A cette occasion, plusieurs sites ont été identifiés pour abriter des concerts gratuits au public.

C’est le CITO, (le Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou ) qui a servi de cadre au lancement officiel des activités de la journée de l’artiste et de la fête de la musique qui se déroule cette année au Burkina Faso sous le thème ” La culture, facteur de Paix et de Cohésion sociale”.

D’autres plateaux tels le centre BOAMANI AFRICA, L’ex-plateau du 21 de TAMPOUY) et la dernière trompette ont été également retenus pour servir de cadres d’animation pour la circonstance. Pour chacune des structures retenues (au nombre de 10), un appui à l’organisation de la fête à hauteur de 300 000 frs a été accordé par le Ministère de la Culture; une somme certes modeste mais a dit le Ministre, “la plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a”. Conscient de la faiblesse des moyens de son département, le Ministre Baba HAMA demande l’indulgence des artistes : ” Je demande donc l’indulgence des artistes qui n’auraient pas été approchés dans le cadre de cette organisation, même s’il leur revenait d’avoir des initiatives dans ce sens pour distraire et égayer la population”.

Cette 33e édition de la fête de la musique qui se déroule dans un contexte sportif hautement dominé par la Coupe du Monde 2014 a connu dans certains espaces d’animation des affluences timides et tardives.

marine1.jpgL’Institut Français de Ouagadougou qui a toujours accompagné les artistes burkinabé en quête de promotion n’est pas resté en marge de ce grand rendez-vous annuel de la musique. En effet, un podium était bien dressé à la devanture de l’Institut. Des artistes tels Alif Naaba, Mairam KONE, l’Ensemble KISWENSIDA et Ibrahim KEITA et bien d’autres se sont donné à fond pour que cette fête soit des plus réussies. La particularité de cette fête à l’Institut, c’est la présence de TELMOB dans les locaux de L’Institut. Marine LELOUP, la Directrice de l’Institut Français explique : ” Le fait que l’on se soit associé à TELMOB, nous a permis de communiquer plus largement et surtout de garder cet évènement entièrement gratuit et live ”
dcc_telmob.jpgTELMOB, selon son Directeur de Communication Boureima OUEDRAOGO, soutient toute initiative tendant à développer la culture. : ” Il y a d’abord le prestige de l’Institut Français qui intervient beaucoup dans le domaine culturel, un domaine qui nous est cher et auquel TELMOB, en tant que premier Réseau cellulaire au Burkina attache vraiment du prix. (…) En effet, tout ce qui peut aider au développement de la culture, apporter la joie, du plaisir à nos abonnés et le bonheur dans le cœur des populations, nous n’hésiterons pas à soutenir”
mariam01.jpgFigure parmi les invités spéciaux de l’Institut Français toujours, l’artiste Malienne Mariam KONE. Elle dit être ravie du choix de l’Institut Français porté sur sa personne : “Je suis très contente d’être ce soir à l’Institut Français de Ouagadougou. C’est vraiment une très belle initiative que l’Institut Français a eu en invitant des artistes maliens à venir fêter avec les artistes burkinabé. Je suis aussi contente pour le choix de l’Institut Français porté sur ma personne”.
boamani.jpgAu centre “BOAMANI AFRICA” où était également célébrer la musique, des représentants du Ministre de la Culture et du Tourisme sont venus soutenir les artistes musiciens.
Il était prévu que les animations continuent jusqu’à 1h du matin dans tous les espaces culturels.

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