Salfo SORE alias Jah Press présenté comme le Golden boy du show biz burkinabè est le promoteur du KUNDE. C’est en 2001 que la première édition est lancée avec le nom « Kundé » en référence à la guitare traditionnelle burkinabè à trois cordes éponyme.
Pour la 21e édition, l’innovation majeure a été sans conteste le « Kundé Music Export » qui s’est déroulé du 10 au 11 mai 2023 à Ouagadougou. Certes que l’évènement est encore loin de porter ses fruits, mais l’expérience mérite qu’on en parle. Le « Kundé Music Export « , quels ont été ses « tenants et ses aboutissants », nous le découvrons avec Jah Press, le Commissaire Général des Kundé.
Mais déjà affirme -t-il, les échos qui lui reviennent sont favorables. Toutefois, l’homme du Kundé émet des inquiétudes sur le financement des futures éditions du « Kundé Music Export », une sorte de peur bleue l’assaille au moment où le programme avec l’Union Européenne tire vers sa fin. Nous précisons bien qu’il s’agit du programme avec l’Union Européenne qui arrive à terme et non le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) comme le dit dans la vidéo le Commissaire Général du Kundé
Mais avant l’entame de cet entretien, le Commissaire Général du Kundé nous donne ses appréciations générales sur la 21ème édition qui vient de s’écouler. Le reportage est de Diane Carole ZAGRE
Jah Press (JP) : Avec un peu de recul je me rends compte que visuellement, c’était une très belle édition et c’est l’occasion pour moi de féliciter la télévision nationale du Burkina (RTB) car la cérémonie des kundé a été diffusée en Haute Définition (HD). C’est une innovation qui a même été apprécié à international.
Le plus grand challenge pour moi a été de réaliser cette édition dans les conditions sécuritaires que nous connaissons tous; et il fallait montrer que malgré cette situation, il y a de la vie. C’est un défi qui a été relevé et j’en suis très fier.
ArtBF : Quelles ont été les difficultés rencontrées lors de cet événement couplé; c’est-à-dire, la soirée des trophées de la musique et le « kundé Music Export » ?
JP : On ne peut pas parler d’événement couplé parce que c’est le même corps. Le Kundé Music Export fait partie des kundé et j’avoue que l’on a beaucoup hésité pour cette première édition. Un devoir a été pour nous de greffer une autre activité au Kundé.
ArtBF : Au Kundé 2023, nous avons remarqué que le jury était essentiellement composé de journalistes. Pourquoi ce choix ?
JP : Ce choix n’est pas figé. Nous proposons toujours des gens qui côtoient la musique, qui sont au parfum des sorties et qui suivent aussi les activités des artistes, c’est le plus important.
ArtBF : Parlons maintenant des « Kundé Music Export ». Comment s’est faite l’approche avec les partenaires?
JP : Nous avons eu comme seul partenaire le FDCT (Fonds de Développement Culturel et Touristique).
ArtBF : Quelle était l’idée de départ pour la création des « Kundé Music Export » ? (Lire notre vidéo)
ArtBF : Pour cette 21ème édition des Kundé Music Export, quels sont les résultats auxquels vous êtes parvenu ?
JP : Tous les participants ont vraiment apprécié et ont été surpris agréablement par cette innovation notamment, les panels, les cadres d’échanges et surtout les spectacles donnés par : « Kayawoto, Fadeen, Maria BISSONGO, Eunice GOULA, Sisao, Greg, Donsharp De Batoro, Nabaloum » pour ne citer que ceux la.
ArtBF : Fort de cette première expérience, quelles sont les perspectives pour les prochaines éditions ?
JP : Déjà une crainte s’installe car avec le programme avec l’Union Européenne qui arrive à terme et sans un soutien cela sera très difficile, et on espère que le ministère va entendre notre cri de cœur pour arriver à palier à l’absence de ce fonds.
Diane Carole ZAGRE (Stagiaire)
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