La Tabaski ou fête du mouton a été célébrée cette année le 28 Juin sur toute l’étendue du territoire national. A 24 h de la célébration, notre équipe a sillonné quelques points de vente de bétail de Ouagadougou pour s’imprégner de l’ambiance qui y règne. Dans l’ensemble, l’affluence des acheteurs ne se fait pas trop sentir.
Le mercredi 28 Juin 2023, la communauté musulmane du Burkina Faso célèbre la fête de Tabaski ou fête du mouton, en souvenir d’Abraham, qui voulait sacrifier son fils Ismaël sur ordre d’Allah.
Nous avons constaté que les marchés étaient approvisionnés en bêtes, notamment en moutons, mais les clients se bousculaient moins. C’est le cas par exemple d’un étale de bétail, sis au quartier zone 1 où tournaient en rond quelques acheteurs.
Selon Bachirou PONONGO revendeur de mouton : « nos prix vont de 75.000 F CFA à 120.000F CFA. Mais présentement, nous n’avons pas de clients».
« Vu l’insécurité, les prix sont en hausse car les bétails de Dori ne nous parviennent plus. Alors c’est ce que nous élevons sur place que nous vendons. Comparer à l’année passée, il n’y a pas le marché et cela s’explique par le manque de moyens au niveau de la population vu la situation actuelle du pays », poursuit-il
« Depuis que nous somme ici nous n’avons rien vendu. Les clients se plaignent de la cherté du bétail. Ce n’est que ce matin que nous avons vendu 3 moutons et si tu présentes un mouton à un client, il discute beaucoup et veut un prix au rabais; ce qui ne nous convient pas du tout », explique Ousmane SAWADOGO.
Contrairement à l’année passée où il a faisait de bonnes affaires, Mahamoudou BADO commerçant de moutons et de poulets, doute que 2023 soit fructueuse. Malgré le peu d’engouement des acheteurs, les commerçants de moutons ne se découragent pas.
Pour Aziz acheteur, « les prix sont vraiment élevés et pour avoir un bon mouton il faut aller à 150.000 voir 200.000 f CFA. Les vendeurs sont figés sur leur prix et jusqu’à présent, on n’a pas encore eu notre mouton. Mais ont espère que d’ici ce soir, les commerçants vont relâcher les prix et nous pourrons nous aussi entrer en possession de notre mouton ».
Les commerçants ont l’espoir que d’ici la tombée de la nuit les acheteurs se bousculeront. Ainsi, ils espèrent pouvoir également faire de bonnes affaires.
Diane Carole ZAGRE(Stagiaire)
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