Solo Dja KABAKO, artiste musicien

Solo Dja KABAKO, artiste musicien

Solo Dja KABAKO est un artiste bien connu des burkinabé. Très tôt, Solo Dja s’est révélé au public par ses messages et son humour particulièrement piquant. C’est précisément à Nouna dans la province de la KOSSI que le destin comme le dit l’artiste lui-même a décidé de sa carrière. Polygame et Père de 7 enfants, notre invité est auteur de 11 albums dont “BARA MOUSSO” produit en 2013 par la maison SEYDONI PRODUCTION, l’une des plus grandes maisons de production et de distribution de musique au Burkina.

L’artiste que nous avons rencontré à son domicile au secteur 28 de Ouagadougou, juste après la cérémonie de baptême de son 7ème enfant, nous relate son histoire avec la musique, les difficultés de promotion et de prestation au Burkina.

Mon histoire avec la musique est simple. J’ai quitté la Côte d’Ivoire pour suivre l’école CORANIQUE à NOUNA. Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Que puis-je ? Puisque le destin est plus âgé que l’homme lui-même (…) C’est ainsi que j’ai commencé à chanter dans les maquis et dans les cérémonies de mariage jusqu’au jour où Jean Paul SAWADOGO de “FASO AMBIANCE” m’a repéré. Avec son encadrement, j’ai produit 5 albums avant de rencontrer SEYDONI à la Semaine Nationale de la Culture (SNC). (…) Depuis lors, je suis avec SEYDONI et je m’y plais parce que c’est une maison qui aide beaucoup les artistes dans la production et la distribution de leurs œuvres. (…) A cette date, j’ai fait 11 albums dont 5 avec “FASO AMBIANCE” et 6 avec SEYDONI. (…) Comme tout est politisé maintenant, les choses ne sont plus comme ce qu’elles étaient avant; surtout pour nous qui avons opté pour le “LIVE”. Les organisateurs de spectacles préfèrent le PLAY BACK et nous écartent de certaines manifestations.(…) Avec cette préférence pour la facilité, notre musique a aussi pris un coup; elle est devenue comme une galette. Quand on écoute certaines musiques, on ne sait même plus à quoi elles ressemblent (…) Je suggère qu’on ramène le Grand Prix National et la Caravane du Sahel. Je demande aussi au Ministre de prêter une oreille attentive aux anciens. Je ne lui demande pas forcément d’écouter mon album; mais il peut au moins rencontrer périodiquement les artistes pour échanger avec eux autour de leur métier.
Suivez l’intégralité de cet entretien, rendez-vous sur cette page >>

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