Rasmané OUEDRAOGO/l’Adji jouera dans la série « Bienvenue à Kikidéni ». Au-delà des plateaux de tournage, l’Adji enseigne dans de nombreux instituts et écoles de formation. Comédien et réalisateur, Raso est aussi spécialisé en production cinématographique. C’est donc un homme à plusieurs casquettes, bien plein. Ce vétéran de la comédie burkinabè s’est rapidement remis de son mal de genou qui l’avait conduit en Europe pour des soins.
Rasmané OUEDAROGO / Raso se porte bien et même très bien ! ArtistesBF l’a rencontré pendant le tournage de la série « Bienvenue à Kikidéni ». Le comédien qui enseigne entre autres à l’Institut du Son et de l’Image, Studio Ecole (ISIS/SE) parait encore très solide malgré l’âge comme vous le constaterez dans cette vidéo ci-dessous.
Mais avant, nous ouvrons une parenthèse de parenté à plaisanterie pour vous décrire la silhouette actuelle de ce comédien. En vérité, il est resté toujours svelte comme un épi de petit mil de Ouahigouya. Il court allégrement sur le plateau comme un enfant à qui on a tendu un bonbon. S’il y a un seul regret qui nous est resté jusque-là sur le cœur, c’est le fait de n’être pas arriver à lui ôter le bonnet afin de mieux mesurer la progression annuelle de sa calvitie. C’est véritablement tout qui nous restait pour vous calculer son taux de perte en cheveux et projeter le nombre d’années qui lui restent pour qu’il soit « totalement » et « complètement » chauve à souhait. Désolé donc pour cet acte manqué !
10 ans d’absence donc sur le plateau de tournage de Jovial’S production, l’Adji se dit bien bonifié et apte également à créer des surprises agréables à ses fans. « Ce sera de l’inédit », nous a-t-il lancé. Lisez plutôt !
« Je veux annoncer aux fans que la série « Bienvenue à Kikidéni », ça va être de l’Inédit. Comme vous le savez, on dit que le vin se bonifie avec l’âge. Mais je pense nous nous sommes bonifiés aussi. Nous avons entre temps participer à d’autres tournages ; ce qui veut dire que nous revenons sur cette aventure avec beaucoup plus d’expériences, avec beaucoup plus d’envies; ce qui fait que nous sommes sûrs que nous allons dépasser de loin les premières aventures, nous allons comme on le dit souvent, Faire mal ! « .
« Nous souhaitons en retour pouvoir rencontrer l’adhésion de la population et celle du public parce que dans les deux premiers épisodes, on a eu l’impression que les téléspectateurs nous ont accueillis dans leurs familles et ça s’exprime partout dans les rues. Quand on passe, on est interpellé par des vieux, par des jeunes, on est interpellé même par des enfants qui ont 2 ou 03 ans », a-t-il poursuivi. (Lire notre vidéo)
« Nous souhaitons seulement qu’à la diffusion de la série que les autorités, les institutions de financement et les banques sachent qu’il est possible de faire de la production de qualité et de conquérir le cœur des téléspectateurs et des marchés. En effet, la finalité c’est aussi d’avoir des opportunités pour repartir vers d’autres d’aventures.
Comme je l’expliquais tantôt on a pris du temps pour trouver des financements. Mais nous n’allons pas nous laisser abattre par cet aspect parce que nous voulons montrer que c’est possible quand on veut », a conclu RASO.
Voilà qui est bien dit ! vivement donc que cet appel soit entendu pour le bonheur du cinéma burkinabè.
Patrick COULIDIATY
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