Education : La traque de la ministre de l’Éducation contre les enseignants récalcitrants

Education : La traque de la ministre de l’Éducation contre les enseignants récalcitrants

« Il me revient, de façon récurrente, que certains administratifs et enseignants refusent d’exercer leurs fonctions dans certaines régions du pays. Qui va alors s’occuper des enfants de Côte d’Ivoire qui vivent dans ces localités ? Est-ce que ces enfants n’ont pas le même droit à l’éducation que ceux d’Abidjan, de Korhogo ou de Bouaké ? ».

Ce sont les propos de la ministre Ivoirienne de l’éducation au moment où son département s’apprête à opérer les mutations des agents de l’éducation nationale. Ce problème récurent dans presque tous les pays pose de nombreuses inquiétudes : regroupement familial, nécessité de service, raison de service ou convenance personnel sont entre autres raisons évoquées par les enseignements ou autres personnels administratifs de l’État pour résister aux différentes mutations prises à leur endroit.

La Côte d’Ivoire comme bon nombre de pays de la sous région n’échappe pas à la règle. Selon le média Jeune Afrique, la ministre Mariatou KONE aurait violemment attaqué les enseignants et personnels d’encadrement qui refusent de rejoindre leurs postes d’affectation. Les conséquences d’une telle situation  sont les abandons de postes, le démarrage tardif des cours qui empiète sur le programme scolaire, le développement de la corruption et le pléthore d’effectif dans les écoles de villes.

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Consciente de ce fait, la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation se veut prévoyante. Aussi a-elle décidé selon le Média Jeune Afrique, de déclarer la« guerre » aux enseignants et personnels d’encadrement récalcitrants. Afin de minimiser ces mauvaises pratiques, la ministre a invité le directeur des ressources humaines à « changer positivement les choses », à éviter la concentration des agents dans quelques villes, au détriment d’autres. Et de dénoncer particulièrement « toute pratique de nature à soutirer de l’argent aux ayant-droits contre leur droit de mobilité »…

En rappel, le ministère ivoirien de l’éducation compterait selon le média Jeune Afrique plus de 142 000 agents et la Commission doit travailler cette année sur 4 831 demandes de changement de poste.

Gwladys RoseMonde (GRM)

 

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