Eunice GOULA, une artiste musicienne doublement titrée

Eunice GOULA, une artiste musicienne doublement titrée

D’une Grand-mère chansonnière et d’une famille chrétienne, Eunice GOULA a fait ses preuves dans  la chorale de son village. Encouragée par ses parents et avec leur soutien, elle s’inscrit à faso academy l’une des célèbres émissions télé de révélation et de promotion de jeunes talents au Burkina. C’est  véritablement à cette émission que s’est dessinée la future carrière de  la jeune femme. Après le plateau, sa rencontre avec Papus ZONGO  à ce soir de de faso academy  a été l’étape repère et la plus déterminante dans la carrière de cette aspirante musicienne. C’est le début d’une longue et fructueuse collaboration  assortie au bout de quatre ans de travail, d’un album de belle facture : “i Tourka”, 20 titres, ça s’appelle un “coup K.A.O !”.

Aujourd’hui, l’artiste Goula est présentée comme la meilleure artiste de révélation et d’espoir  dans son pays en témoignent les deux trophées remportés au Kundé 2018. Artiste musicienne assez modeste et peu bavarde, Eunice ne cherche pas loin ses réponses pendant un entretien;  Comme on le dit, c’est  ” du tic au tac”. Est- ce une forte consigne de son mentor, mystère !  Allons plutôt à la découverte de l’artiste  et ses trophées !

ArtistesBF : Pouvez-vous vous présentez à nos internautes ?

Eunice Goula  (E G ): Je me nomme Eunice Goula, Artiste musicienne

ARTBF : Peut-on avoir une idée de votre parcours scolaire?

E G : Eunice Goula a repris les études en classe de première. J’ai voulu reprendre les études pour avoir un meilleur niveau.

ARTBF : Comment avez-vous été repérée par Papus Zongo ?

E G : Lors des Faso Académie 2013 où j’ai été deuxième et c’est en ce moment que j’ai eu la chance de rencontrer le commandant Papus Zongo.

ARTBF : Votre titre phare, c’est “Iturka”, quel message apportez-vous à travers ce titre ?

E G : Iturka qui veut dire “écouter”. Ce n’est pas seulement “écouter” pour le plaisir “d’écouter” mais écouter surtout la parole des aînés; et là, je m’adresse à la jeunesse.

ARTBF : Quel est votre genre musical ?

E G : Je fais du tradi-moderne

ARTBF : Malgré que vous chantiez en langue locale (bissa),  vous utilisez peu d’instruments traditionnels dans vos chansons. Est-ce un choix délibéré?

E G : Non ! Et pourtant, il y en a bien sûr ! Parce que dans la plupart des chants que j’ai fait,  il y a bien des instruments traditionnels tels que le Kundé, le tam tam etc …

ARTBF : Vous avez eu deux distinctions au dernier Kundé (Kundé de l’espoir et un Kundé de la révélation). Ce succès vous a-t-il surpris ?

E G : Je ne dirais pas surpris, Non ! On ne part pas à une compétition pour perdre; donc ça ne m’a pas surpris mais ça m’a juste ému.

ARTBF : Comment avez cous accueilli cette victoire ?

E G : Très bien, parce ces  deux trophées vont me permettre de travailler davantage.

ARTBF : En  termes d’opportunités qu’avez-vous eues pendant ce Kundé ?

E G : J’ai eu  la chance de rencontrer  Charlotte Dipenda, une artiste que j’aime bien. Mais avec le temps je dirais que d’autres opportunités viendront.

ARTBF : Avez-vous déjà ficelé des projets avec elle ?

E G : Non! Pas pour le moment, mais ça viendra.

ARTBF : Qu’avez-vous besoin aujourd’hui  pour encore mieux affiner votre musique et l’installer à l’extérieur ?

E G : J’ai besoin du soutien de mes fans, j’ai besoin du soutien des burkinabé  d’ici et d’ailleurs.

ARTBF : A quel  festival de musique souhaiteriez-vous être invitée à prester ?

E G : Je pense que  ça sera le festival qui va s’ouvrir à moi. Sinon je n’ai pas de festival particulier.

ARTBF : En attendant, quelles sont les chaines  de télévisions internationales sur lesquelles les mélomanes pourraient vous écouter ?

E G : Ce qui est fixe, c’est YouTube, je pense que là-bas c’est 100 % sûr.

Un petit mot pour vos fans et à ceux qui ne vous connaissent pas avant de finir cet entretien?

Je vais encore m’adresser à la jeunesse, je leur dirai de se lever, de se battre pour ce qu’elle aime et oser. Comme on le dit si bien ” qui ne  risque rien n’a rien. Il faut donc que la jeunesse se lève travailler malgré les embûches qui jonchent les chemins. Je souhaite  qu’elle continue de se battre car la victoire est bout de l’effort.

Propos recueillis  par Fatim BARRO

Leave a comment

Send a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *