Festival “Ecrans à ciel ouvert”. Un canal pour la promotion des films numériques

Festival “Ecrans à ciel ouvert”. Un canal pour la promotion des films numériques

Du 6 au 11 décembre 2016 se tiendra dans 6 communes rurales de la province du Kadiogo la 3ème édition du Festival “Ecrans à ciel ouvert” (FECO). Pour en parler, les organisateurs dudit festival ont animée une conférence de presse ce mardi 25 octobre 2016 au siège du FESPACO.


Komki Ipala, Koubri, Pabré, Saaba, Tanghin Dassouri, Komsilga, sont les 6 communes rurales qui vont abriter les projections des films sélectionnés dans le cadre de cette 3ème édition du festival ” Ecran à Ciel Ouvert”. Les projections se feront de façon itinérante dans les communes rurales de sorte à donner la chance à chaque commune de pouvoir bénéficier d’au moins une projection. “Ecran à Ciel ouvert”, c’est aussi des animations musicales et une rue marchande qui se tient dans la journée, histoire d’attirer du public”, un public estimé à plus de 50.000 cinéphiles.
Le festival FECO se positionne véritablement comme un canal de promotion de films numériques dont l’objectif est d’encourager le numériques..
Se tiendra également pendant ce festival, l’académie du cinéma numérique dédiée aux producteurs, aux réalisateurs, des comédiens, aux directeurs de télévision, aux gestionnaires des salles de cinéma et aux étudiants. Du 6 au 10 décembre, des rencontres, des formations et des conférences seront organisés au profit de ces acteurs du son et de l’image
En effet, le FECO est un festival destiné aux films long-métrages burkinabè qui ont eu du succès en salle et qui n’ont pas encore fait l’objet de diffusion à la télévision. Selon le président du comité de pilotage du FECO Charlemagne ABISSI, le festival vise à promouvoir le cinéma numérique au Burkina Faso par une stimulation de la production en quantité et en qualité et par un accroissement du marché du cinéma numérique. Il a de ce fait, incité les réalisateurs à faire du cinéma numérique un support éducatif. “Outre la fonction de divertissement, il nous faut un cinéma qui éduque, qui forme à l’enracinement de notre culture et de notre patrimoine culturel”, a-t-il ajouté.
feco3.jpgPour le vice-président du comité de pilotage, Abdoulazize Bamogo, ce type de cinéma tant prisé par les cinéphiles burkinabè est venu nous donner la chance de survivre. ” La réalisation de tels films nécessite peu de moyens et peut se faire en quelques semaines”, a-t-il indiqué. Avant de poursuivre que ces films numériques sont venus relancer les salles de ciné qui sont en train de mourir.
Né de la volonté des responsables de la radio Savane Fm et d’un groupe de réalisateurs, le FECO initialement biennal sera désormais annuel.
Bernadette DAMBELE

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