“Je ne fais pas que de la musique engagée. Mais je chante aussi l’amour. Dans mon premier album par exemple, j’ai chanté l’amour. Même le tout dernier dans lequel je demande au boulanger de libérer le pouvoir, c’est de l’amour que je chante !” (…) “Les locks sont pour moi, des repères. Quand vous portez des dreads et que vous vous présentez en public, tout de suite on vous repère comme un musicien qui fait ou qui aime le reggae. Je regrette que jusque-là, on prenne les artistes pour des gens qui ne veulent pas travailler, ce n’est pas vrai. Les exemples sont là ! Nous avons les Alpha BLONDY, TIKEN Jah FAKOLY, Salif KEITA, Aïcha KONE qui font la musique et qui vivent d’elle. L’essentiel c’est de mettre du sérieux dans ce qu’on fait. En ce qui me concerne, je ne vis que de la musique et je me sens mieux dedans.(…)
(…) Je constate aujourd’hui que certains de nos frères (je ne citerai pas de noms) du fait de leur position au niveau du Ministère de la Culture, abusent et orientent mal les décideurs. Il s’agit de certains collègues musiciens qui proposent des spectacles moyennant quelque chose. Au départ, ils vous proposent de diviser votre cachet en deux. Si vous n’êtes pas consentant, eh bien! vous êtes simplement déclassé sous des raisons fallacieuses. Il faut que ces derniers arrêtent de donner les spectacles à la tête du client; ce n’est pas du tout bien ! Ce sont des pratiques mafieuses qui ne feront pas avancer notre métier.(…)
Je demande au Ministère de la Culture de veiller à cet aspect afin qu’il y ait plus de transparence dans la gestion des spectacle.
Jah VERITY, artiste musicien
