Le film "Le GALOP" de Eléonore YAMEOGO

Le film "Le GALOP" de Eléonore YAMEOGO

Après son film  » Le Cimetière des éléphants », Eléonore YAMEOGO a présenté ce 29 juin 2023 son troisième long métrage  » le GALOP ». C’était au Ciné Burkina en présence de nombreux parents, amis et des professionnels du cinéma.

Documentaire de 96 mn, le film « Le Galop » présente le FESPACO tel qu’il est vu et adopté par les festivaliers en Afrique et dans le reste du monde.

Et pour sa mise en œuvre, quatre protagonistes  (réalisateurs) sont  épinglés dans le collimateur de Eléonore YAMEOGO. Originaires du Niger, du Burkina , du Sénégal et  du Rwanda,  ces quatre acteurs loin d’une fiction, sont sélectionnés et se préparent réellement pour la conquête de l’Etalon d’or 2021.

Et c’est ainsi parti  pour une belle aventure où la réalisatrice va devoir dans la réalité suivre chacun des 04 concurrents durant leur parcours vers Ouagadougou où se déroulera le FESPACO 2021. Des préparatifs, à l’inscription pour le festival en passant par la sélection des films,  le stress, les angoisses des hébergements, l’obtention des badges et jusqu’à la proclamation des résultats, le film « le GALOP »  met véritablement en lumière toute la chaîne de fonctionnement du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou

Le mérite  ou si vous le voulez, la magie dans ce film documentaire est la belle complicité que l’auteure du film a su tisser  avec ses acteurs depuis leur pays d’origine à Ouagadougou et ce,   en un temps record (un mois).



« J’habite en France. Et comme vous le savez la sélection des films au FESPACO est dévoilée un mois avant le festival. Donc, j’avais un mois pour organiser le tournage. Il fallait tourner au Niger, au Rwanda, au Sénégal  et à Bobo DIOULASSO au Burkina Faso. Donc en un mois, j’ai pu organiser une équipe technique pour parcourir ces quatre (04) pays », explique Eléonore YAMEOGO.

Toutefois,  une question tarauderait l’esprit de la jeune réalisatrice depuis le Fespaco 2019. Selon elle, malgré que son film « Le cimetière des éléphants » ait été suffisamment plébiscité par la presse, ce dernier n’avait pas séduit pour autant le Jury.Et Dame Eléonore de se demander si parfois « le regard d’un Jury  n’est pas un regard subjectif « .  (Lire notre vidéo).

Et pourtant … c’est ce regard du Jury qui est important à l’analyse de Apolline TRAORE ; car dit-elle, « Quelle que soit la qualité de votre film, il y a un jury qui décide et c’est le jury qu’il faut respecter ». Et Apolline TRAORE d’ajouter, « Donc,  je peux vous dire qu’à chaque moment de ce film, je savais de quoi elle parlait ». (Rires). (lire notre vidéo).

Contrairement à un match de football souvent emprunt de violence malgré la règle du fair-play,  le film « Le GALOP » a plutôt montré au public une  saine émulation entre les protagonistes. Et c’est ce que relève Gustave SORGHO, un doyen de la comédie burkinabè.

« Ce film renferme tout un enseignement. La démarche du film  est didactique et je pense qu’il fallait faire ce film », a-t-il  poursuivi. (lire notre vidéo).

Au-delà de l’histoire et de la bravoure de la princesse YENNENGA que l’on pouvait également découvrir à travers la voix  » OFF » de l’actrice Mouna N’Diaye, le film « le GALOP »  s’impose comme un didacticiel  aux éventuels  amateurs  pour  la course à l’Etalon.

Gwladys RoseMonde (GRM)

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