Réaliser des films courts de poche sur les réalités du milieu et permettre aux adeptes de l’image de pouvoir donner leur regard et raconter des histoires, tel est l’objectif de l’atelier qui s’est ouvert ce 14 mars 2016 à l’Institut “IMAGINE”. La formation qui regroupe une quinzaine de participants intéressera à l’analyse des films, à l’éducation à l’image et à la fabrication de “films de poche”.
On notait à l’ouverture de l’atelier, la présence de Suzanne KOUROUMA, Secrétaire Générale de l’Union Nationale des Femmes Professionnelles de l’image au côté de Gaston KABORE, le Directeur Général de l’institut “IMAGINE” et initiateur de la formation.
Cette rencontre qui réunit des participants venus de 5 villes du Burkina est selon Gaston KABORE une première du genre. ” C’est une première du genre parce que nous avons pu recruter des participants dans 5 villes du Burkina : Ouagadougou, Dédougou,Koudougou,Kaya et Fada N’gourma en raison de 3 personnes dans chaque ville. C’est donc au total 15 personnes qui vont recevoir une formation dans le but que ces personnes soient des formateurs relais aux formations qui vont se tenir localement dans leur ville de résidence mais élargies à 9 autres personnes afin que leur nombre atteigne 12. Ces 12 personnes auront pour mission de réaliser des films courts parlant du réel et des réalités de leur milieu respectif autour de différents sujets : culture, société, économie et environnement. Etc..”
Les apprenants sont donc très attendus aux résultats parce qu’ils devront pouvoir en fin de formation, réaliser de petits films de sensibilisation sur des sujets culturels, économiques et de société dans leur localité respective.
En attendant, le formateur Idriss GABEL entend mettre le paquet afin qu’au cours de cette formation, les participants aient des notions de base sur les manipulations de la caméra et de l’image. “On va vraiment donner des bases à tout le groupe sur la manipulation de la caméra et de l’image,” nous a confié le réalisateur GABEL. En plus de la théorie de l’image et du montage, le formateur abordera d’autres modules. ” En fonction du groupe et de leur demande, je vais aborder plusieurs sujets telles la vérité dans l’information, la vérité dans le documentaire, l’analyse des films de fiction”, a conclu Idriss Gabel.
Déjà pour cette première journée, les stagiaires ont passé en revue les différents plans de photographie (plan américain, plan d’ensemble ou large, plan pied, plan poitrine, plan épaules… etc. Puis, scinder en trois groupes, les stagiaires munis de caméras sont passés à la phase terrain pour réaliser quelques plans, histoire de joindre la théorie à la pratique.
La formation qui se poursuivra jusqu’au 04 avril 2016 sera l’occasion pour les bénéficiaires de réfléchir sur les messages ou sur ce qu’ils peuvent véritablement faire avec une caméra”
Glawdis RosmeMonde (GRM)
