Jean Claude DIOMA à la découverte des espaces culturels burkinabé

Jean Claude DIOMA à la découverte des espaces culturels burkinabé

Encourager et galvaniser les opérateurs des espaces culturels burkinabés, tel est le maître mot d’actualité qui tient à coeur le ministre de la culture en ce mois de juillet 2015. Son calendrier est hyper chargé par des nombreuses tournées en direction des espaces culturels. C’est véritablement la bougeotte pour ce ministre qui, en l’espace de deux semaines a visité plus de 10 espaces culturels. Le 14 juillet dernier, il était de nouveau sur le terrain à la découverte d’autres espaces culturels.


De retour de Bobo Dioulasso où il a visité quelques centres de renoms et reçu par certains acteurs culturels de la région, le Ministre DIOMA a rencontré les responsables des espaces Gambidi, de l’Institut IMAGINE, de l’Atelier Théâtre du Burkina et de l’Ecole de Danse Irène TASSAMBEDO. C’est avec une délégation très légère (austérité budgétaire oblige) constituée notamment par son Directeur de Cabinet, Boureima DJIGA, la Directrice des Arts et de la Scène et de la Directrice régionale du Centre que le Ministre burkinabé de la Culture et du Tourisme est allé, dit-il “pour encourager et galvaniser” les promoteurs culturels. Après six heures de visites dans ces centres, Jean Claude DIOMA nous fait le point de sa tournée dont l’objectif est d’identifier les opérateurs des espaces culturels.
dioma_juil2015.jpgJean Claude DIOMA : L’objectif f visé est d’identifier les opérateurs des espaces culturels qui souvent ne sont pas toujours connus. Nous voulons les encourager et les galvaniser parce que ce qu’ils font est fantastique. Nous voulons leur dire que nous sommes avec eux. (…) Je suis un ministre de la transition, certes; si j’avais véritablement un programme à donner, ces espaces que sont Imagine, SEYDONI PRODUCTION, le CITO, EDIT, l’ATB, Gambidi … et j’en oublie peut-être sont fortement à soutenir. L’état a un devoir de soutenir ces espaces parce que ce sont eux qui font la fierté du pays aujourd’hui.
Les promoteurs se disent également satisfaits de la visite, voici leurs impressions :
Claude GUINGANE, directeur de l’espace GAMBIDI: ” c’est une visite qui tombe à claude_juil2015.jpgpoint”
Je suis satisfait de la démarche que fait le ministre de la culture auprès de nous. Venir savoir comment nous nous débattons sur le terrain et s’imprégner de nos réalités est louable. L’espace GAMBIDI est un géant au pied d’argile et sans soutien, sans budget de fonctionnement, on ne peut rien inventer. Donc c’est une visite qui tombe à point.

Gaston KABORE, Directeur Général de l’Institut IMAGINE. “S’il y a déjà le gaston_juil2015.jpgsoutien moral, ça pousse à continuer…”
Quand on entreprend un travail et que des hauts responsables tels que le ministre de la Culture prend le temps de venir comprendre ce que vous faites, ça ne peut être qu’une source d’encouragement; c’est la chose la plus simple à dire. Je sais qu’on n’a pas toujours les moyens nécessaires pour faire mieux, mais s’il y a déjà le soutien moral, je pense que c’est quelque chose qui nous stimule et nous pousse à continuer.

Seydou Richard TRAORE : PDG SEYDONI PRODUCTION Burkina SA ” C’est richard_juil2015.jpgune très bonne initiative. “
C’est une très bonne initiative. Cette sortie permet au ministre de voir ce qui se fait concrètement sur le terrain. Quand viendra le moment de travailler ou d’accompagner les acteurs culturels, il saura comment agir parce qu’il sait mieux de quoi on parle.

Prosper KOMPAORE, Directeur Général de l’ATB, “souhaitons que les choses prosper_juil2015-3.jpgdeviennent plus concrètes”
Sa visite à l’ATB est pour nous un geste significatif; parce que ça montre qu’ils savent que nous existons et qu’ils ont envie de nous manifester leur soutien, cela nous réconforte. Malheureusement, je ne puis vous en dire plus mais nous souhaitons que les choses deviennent plus concrètes.

Georges KABORE, Directeur du Centre Culturel Burkinabé ” Je sais maintenant george_juil2015.jpgque la lutte n’appartient plus seulement à Georges KABORE”
Je suis très content parce que c’est la première fois qu’un ministre burkinabé nous visite. Quand on a l’impression que la lutte est portée par nos institutions culturelles, par toutes les populations, je suis très heureux. Je sais maintenant que la lutte n’appartient plus à Georges KABORE et que la lutte n’est plus seulement portée sur mes épaules. Malheureusement, vous êtes arrivé au moment où l’électricité vient de nous lâcher (délestage).

Irène TASSAMBEDO, Directrice de l’Ecole de Danse EDIT: “C’est un bon début de collaboration efficace”
irene_juil2015.jpgC’est vraiment une belle occasion et je trouve qu’on devait pouvoir renouveler de telles initiatives pour que les ministres viennent voir ce que nous faisons sur nos lieux de culture, comment nous travaillons et avec qui nous travaillons aussi. Quand on m’a annoncé que le ministre venait nous faire une visite de courtoisie, je me suis d’abord étonnée. Je pourrai qualifier sa visite de bon début Avec ce genre de fauteuil, on ne peut plus dire que le ministre de la culture n'a pas toucher les réalité du milieude collaboration efficace. (…) Mais si on arrive déjà à prendre en charge le coût du loyer, de l’électricité et de l’eau, on est soulagé. A EDIT par exemple, nous payons mensuellement 650 000 frs de loyer, au moins 250 000 frs d’électricité et 80 à 100 000 frs d’eau.
Le diagnostic est donc établi : prise en charge des frais d’électricité, de loyer et des factures d’eau; ce qui nécessite forcément de la part de ce ministère de tutelle une ligne budgétaire à dégager. Nous souhaitons vivement que cet appel soit entendu pour le bonheur de ces espaces culturels qui font aujourd’hui la fierté de notre pays.
P.K.
Quelques images fortes de la tournée

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