Ouaga Film Lab : Ouverture de la 5ème édition

Ouaga Film Lab : Ouverture de la 5ème édition

Les initiateurs de OUAGA FILM LAB ont procédé au lancement officiel de la 5e édition à l’hôtel Palm Beach à Ouagadougou. Une édition dite spéciale qui se tient dans un contexte particulier marqué par le sécuritaire et sanitaire. La cérémonie de lancement est intervenue ce 28 octobre en présence de l’Ambassadeur de l’Allemagne au Burkina, la directrice de l’Institut français, du SG du Ministère des Arts et du Tourisme, Dr Lacina Simporé, du DG du BBDA, du DG du FESPACO, des réalisateurs et acteurs du cinéma de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Mali, du Sénégal et du Burkina Faso.

Ouaga film Lab, c’est une plateforme de développement des projets de film, une plateforme qui est destinée à l’incubation des projets de films. En effet, il permet au cours d’une compétition de sélectionner et recommencer chaque année, au moins 10 projets de films en Afrique de l’Ouest. Selon Ousmane Boundaoné, Ouaga film Lab prend en compte les compte les réalités de l’industrie cinématographique. « Un film ne se fait uniquement à partir d’un réalisateur », a-t-il indiqué. Il faut, précise-t-il, que les choses se passent dans les règles de l’art. et pour l’édition de 2020, dénommée « édition spéciale », car, à en croire M. Boundoané, tenir Ouaga film Lab en novembre, est inédit.

« Notre période de réalisation, c’est le mois de septembre », a-t-il souligné. Il a en outre tenu le pari au regard du contexte sécuritaire et sanitaire particulier. Et au terme de l’organisation, « nous sommes arrivés avec une édition plus importante que les autres éditions avec l’articulation des 3 trois composantes à savoir l’accueil d’un bureau de tournage en Afrique de l’Ouest, l’atelier Producers Lab et la plateforme Ouaga film Lab avec ses 10 projets », dixit Ousmane Boundaoné. Cette 5e édition se veut d’apporter une réponse aux défis que rencontre aujourd’hui le cinéma africain. Il s’agira, en outre de détecter des jeunes talents porteurs de projets novateurs sous forme de synopsis et de leurs apporter tous les intrants possibles afin que tous ces projets puissent accéder, non seulement à des plateformes, mais aussi à des résidences, des fonds et à des laboratoires qui leurs donneront l’essentiels pour devenir compétitif au plan mondiale.

Donner une opportunité à 23 pays africains au sud du Sahara de pouvoir intégrer ce laboratoire afin de renforcer leurs compétences des jeunes professionnels et surtout de détecter des talents. L’impact qu’on a tous, c’est la remontée de la pandémie en Europe. Pour M. Boundaoné, il y a beaucoup d’inquiétude et de stresse et « nous en sommes conscients ».

Le SG du ministère de la culture des Arts et du Tourisme, Lacina Simporé a, au cours du discours officiel de lancement de Ouaga film Lab 2020, édition spéciale, apprécié l’initiative qui permet de préparer la relève. Pour lui, Ouaga Film Lab constitue un pôle d’incubateur et c’est pourquoi le ministère encourage les initiateurs.

« Nous sommes très fiers que dans la capitale du cinéma africain, il y a des hommes et des femmes qui forment et préparent la relève », a-t-il laissé entendre. Et depuis 5 ans, les résultats sont éloquents en témoigne « Duga les charognards » de Abdoulaye Dao et de Hervé Éric Lingani qui a reçu plus dizaine de prix à travers le monde. A en croire le SG, tant que le domaine de prédilection de cette structure c’est la formation de la relève, le ministère de la culture des Arts et du tourisme ne ménagera aucun effort d’accompagner Ouaga film Lab tant sur le plan technique que financier à travers le Fonds de développement culturel et touristique.

Didèdoua Franck ZINGUE

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